RC Lens EXCLU – Martel : « Deux ans pour la L1 ? L'appétit vient en mangeant… »
Gervais Martel se réjouit de la fin d’année 2015 en boulet de canon du RC Lens mais il préfère rester prudent pour la suite.
Entretien.
Avec un début aussi laborieux, y auriez-vous cru si on vous avait dit à§a, il y a quatre mois ?
Oui ! Après, c'est vrai, nous avons fait un début de saison chaotique. En màªme temps, ce n'était pas surprenant. C'est toujours difficile lorsqu'on prend onze nouveaux joueurs. En plus, on a dû bâtir une équipe à la dernière minute. Et il faut àªtre clair, il y a eu quelques erreurs de casting. Tout au moins des gens qui n'ont pas apporté ce que l'on espérait. Je ne cite pas de noms mais vous les connaissez. Ensuite, il y avait aussi un amalgame à retrouver. Et puis, il y a eu le cas des jeunes. Ils s'étaient retrouvés propulsés sur le devant de la scène en Ligue 1 et ont dû remettre le bleu de chauffe pour jouer en Ligue 2. Donc la situation était extràªmement compliquée, notamment pour le coach.
Quels sont désormais vos objectifs pour 2016 ?
En début de saison, on s'était donné deux ans pour remonter. Mais à§a n'empàªche pas que l'appétit vient en mangeant”¦ Nous sommes des compétiteurs. Cette année 2015 de m”¦ se termine. On n'oublie surtout pas cette deuxième partie de saison injouable à Amiens, notamment car on n'avait pas pu se renforcer. Maintenant, on a retrouvé notre maison. On voit aussi l'engouement autour du club. Les supporters ont été patients màªme si on a tardé à répondre présent. Tout est donc réuni pour finir cette deuxième partie de saison en boulet de canon.
Pensez-vous que le gros de l'orage est désormais derrière vous ?
On a encore beaucoup de problèmes d'attaque. Màªme si on a mis deux buts face à Bourg-en-Bresse, on doit aujourd'hui àªtre classé 16e attaque (ndlr : 12e en fait). La preuve : on n'avait jamais gagné par plus d'un but d'écart en 2015. En revanche, petit à petit, le coach arrive à trouver la bonne carburation. Et c'est tout à son honneur. Il a beaucoup cherché. C'est normal car aucune équipe type ne se dessinait naturellement. De plus, on n'a pas un buteur comme d'autres formations de Ligue 2 en ont. Il a donc fallu trouver d'autres formules. Je m'attendais à ce début de saison difficile. Mais j'ai toujours gardé espoir.
Quels sont les satisfactions à relever avant d'attaquer 2016 ?
Dans le jeu, à§a va mieux. On est beaucoup plus solides, plus compacts. L'équipe s'est libérée. Et puis je sais le travail qui est fait au niveau des entraà®nements. Je connais le groupe, il n'y a pas de tire-au-flanc. Màªme les gens qui ne jouent pas ou sont écartés restent dans un super état d'esprit. C'est vrai qu'on est à deux points du 3e. Mais on est surtout quatre équipes à trois points du 3e. Ce n'est pas du tout pareil. On ne peut compter que sur nous-màªmes.
Propos recueillis par notre correspondant à Lens, Benoà®t Dequevauviller
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