ASSE, LOSC, OL, OM, RC LENS : Labrune se dédouane de tout et...comprend Aulas !
par Benjamin Danet

ASSE, LOSC, OL, OM, RC LENS : Labrune se dédouane de tout et...comprend Aulas !

Dans un entretien accordé à nos confrères de l'Equipe, le président de la Ligue de Football Professionnel revient longuement sur les incidents survenus à Lyon, hier soir, lors du match contre l'OM. Et défend la politique de LFP dans son combat contre certains supporters.

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Il ne parle que très rarement. Si ce n'est en temps de crise, comme c'est le cas à l'heure actuelle avec une Ligue 1 qui n'en finit plus de faire face à d'odieux incidents dans les tribunes et sur les terrains. Au lendemain du pathétique OL-OM, Vincent Labrune, le président de la LFPO, a donc tenu à délivrer sa bonne parole. Pour nos confrères de l'Equipe et en estimant, au passage, que la Ligue avait fait ce qu'il fallait, et depuis bien longtemps, pour prévenir ce genre d'incidents.

"Je suis furieux, car ce n'est pas comme si la LFP n'avait pas anticipé ces sujets de troubles à l'ordre public dans les stades. Dès notre conseil d'administration de rentrée, en août, nous avons fait part aux clubs de notre vive inquiétude quant au bon déroulé de la saison, en leur demandant les plus grands efforts et la plus grande vigilance dans l'organisation de leurs matches. Dès le lendemain de ce conseil, nous avons écrit aux pouvoirs publics pour les sensibiliser, eux aussi, à ce sujet et pour leur faire comprendre à quel point nous avions besoin d'eux tant nous sommes démunis dans notre arsenal de sanctions. Et depuis cette date, nous n'avons jamais sanctionné aussi durement que cette saison ces actes de violence."

Si Labrune estime qu'il est désormais grand temps de "renverser la table car le système d'organisation « tripartite » (clubs/ État/ LFP) qui prévaut actuellement ne fonctionne pas de manière optimale", il est également à souligner qu'il ne reproche pas à Jean-Michel Aulas ses propos tenus hier soir. Un président lyonnais qui, on le rappelle, a fustigé en premier lieu l'attitude des Marseillais dans le vestiaire, avant de s'étonner que le match n'ait pas repris...

"Défendre son club, sans mesurer la portée de ce qu'il se passe, je comprends. J'ai été six ans président de l'OM et ça m'est arrivé, notamment sur un Marseille-Lyon, épique à l'époque. J'ai eu un peu le même type de réaction que Jean-Pierre (Rivère) et Jean-Michel (Aulas). Quand on est dans l'action, on n'a pas accès à toutes les données et parfois on manque de hauteur. Ceci dit, quand on est la LFP, on doit en prendre, alors que les présidents de clubs ont des circonstances atténuantes en réagissant parfois maladroitement. Mais il ne faut pas être aveugle non plus(...)Historiquement, les présidents ont tendance à protéger leurs supporters, qui font partie de la vie du club. Les présidents doivent composer en permanence. Mais il y a un contre-exemple majeur, le RC Lens, qui a fait preuve d'un grand courage, d'une grande célérité et sévérité dans ses prises de décisions suite aux incidents face au LOSC. Ils ont identifié plus d'une quarantaine de leurs supporters qu'ils ont immédiatement interdits de stade."

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Dans un entretien accordé à nos confrères de l'Equipe, le président de la Ligue de Football Professionnel revient longuement sur les incidents survenus à Lyon, hier soir, lors du match contre l'OM. Et défend la politique de LFP dans son combat contre certains supporters.

Benjamin Danet
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