Droits TV : le Top 5 des bonnes raisons de miser sur la Ligue 1

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Parce que la LFP semble avoir beaucoup de mal à vendre ses droits TV pour la Ligue 1 sur la période 2024-29, « But ! Football Club » a déniché 5 arguments massues pour prouver aux diffuseurs que le championnat français peut être « THE place to be ».

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Les clubs français flambent en Europe

Oui, en ce moment, le spectacle n’est pas forcément au rendez-vous mais est-ce réellement lié à la faiblesse de notre championnat ? Ou plutôt au haut niveau tactique de la Ligue 1 qui n’a que rarement été aussi compétitif ? Tous les coachs venant de l’étranger le disent : c’est un championnat difficile. En plus, maintenant, il a des résultats sur la scène européenne. Depuis le début de saison, la France s’est hissé Top 1 des meilleures nations à l’indice UEFA sur deux des quatre journées de phase de groupe disputées … et nos six clubs sont tous encore en course pour s’offrir un printemps européen. Pas si nulle cette Farmer league.

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Niveau suspense, on est sans doute le championnat le plus intéressant

Alors que le Bayern roule sur la Bundesliga, que les mêmes équipes se partagent le haut du pavé en Angleterre ou en Italie et que le Real et le Barça se partagent quasiment tous les titres en Liga, la France propose le championnat le plus haletant en termes de suspense derrière l’intouchable PSG. En haut comme en bas, on a des surprises avec Nice et Monaco qui suivent la cadence, l’OM, l’OL ou Rennes qui galèrent. Cela a un coût…

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Finalement, ce n’est pas si cher comme produit d’appel !

Si même Prime Vidéo ne rentre pas dans ses frais en diffusant 80% de la Ligue 1 et de la Ligue 2 pour 250 M€, il n’empêche que le football français reste un produit majeur d’appel pour les diffuseurs. beIN Sports, qui est revenu dans la course, l’a compris, tout comme le géant anglais DAZN qui tente de rafler la mise pour son « Netflix du Sport ». Et la Ligue 1, c’est finalement le moins cher des 5 grands championnats, loin derrière la Premier League (3 518 M€) et la Liga (2 049 M€) par exemple. Par ailleurs, la France est le championnat qui a la plus grosse marge de progression à l’international. Aux mauvaises langues rappelant que c’est aussi d’assez loin le plus faible, on vous renvoie au premier point.

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Les stades sont plein partout !

Comme l’a rappelé la LFP il y a quelques jours, rarement la Ligue 1 n’aura suscité autant d’enthousiasme au niveau de ses tribunes. Si la violence et le fiasco de l’Olympico OM – OL ont fait parler, on peut aussi noter que le tant de remplissage moyen des enceintes des 18 clubs de l’élite atteint 85% avec une affluence moyenne de 27 141 spectateurs (+14%) après onze journées cette saison. Si les diffuseurs venaient à douter du regain d’intérêt des Français pour le football, voici un bon argument.

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Parce qu’il faut sauver le soldat LFP

Certes, en mettant la barre à un milliard d’euros par an pour éponger le manque à gagner du contrat CVC, Vincent Labrune s’est mis en difficulté tout seul et si les prix de regard décidés étaient trop élevés, posant toutes les discussions sur des négociations de gré à gré, six diffuseurs sont quand même prêts à aider le football français à maintenir son train de vie selon le président de Reims Jean-Pierre Caillot. En même temps, il en va de la faillite ou non du football français. Allez, Messieurs, faites un effort !