Luka Modric
Luka ModricCredit Photo - Icon Sport
par Raphaël Nouet
ANALYSE

Real Madrid : les tops et les flops d'un succès à l'arrachée contre Berlin

Le Real Madrid s'est imposé au bout du temps additionnel face à une combative équipe de l'Union Berlin (1-0) ce soir au Bernabeu. Plusieurs Merengue ont déçu.

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Les tops

Luka Modric : le Croate de 38 ans n'est pas satisfait de son temps de jeu. Et on comprend pourquoi vu son niveau de jeu ce soir. Car il n'a peut-être plus ses jambes d'avant mais il est toujours aussi précieux dans l'élaboration du jeu. Et de toute façon, quand on a sa vision et sa technique, on peut jouer en marchant. Ses coéquipiers du milieu, certes plus dynamiques, devraient en prendre de la graine !

Joselu : c'est sûr, ce n'est pas Karim Benzema ni Kylian Mbappé. Mais dans une équipe aussi forte, il fait correctement son travail et c'est déjà pas mal. A son actif ce soir, une tête croisée qui s'est écrasée sur le poteau allemand. Il aurait également pu prétendre à un pénalty sur une reprise qu'un défenseur de l'Union a contré avec la main, pourtant décollée du corps. Il se bat, multiplie les appels sans se lasser, conscient de la chance qu'il a de jouer dans une telle équipe. Ça n'a pas souri ce soir mais avec un tel état d'esprit, ça finira par payer.

Rodrygo : en l'absence de Vinicius et connaissant les limites de Joselu, il a pris ses responsabilités. Et aurait mérité de voir sa volée acrobatique de la seconde période finir au fond des filets que sur le poteau. Percutant, vif, inspiré, le Brésilien a livré un très bon match.

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Tchouaméni vraiment dans le dur

Aurélien Tchouaméni : avant la rencontre, AS avait expliqué que le rendement d'Aurélien Tchouaméni commençait à devenir problématique. Et qu'il avait tout intérêt à réussir une grosse performance contre Berlin après avoir été à la rue face à la Sociedad (2-1) samedi. Raté. Le milieu français continue d'alterner le chaud et le froid. Et depuis qu'il s'est montré bouillant avec les Bleus contre l'Irlande (2-0), il affiche son côté glacial. Ce soir encore, Ancelotti l'a sorti à un quart d'heure de la fin. Pas sûr qu'il le titularise en fin de semaine...

Jude Bellingham : il était évident que ses débuts en fanfare allaient à un moment se calmer. On y est. Même s'il a marqué le but de la victoire à la dernière seconde, on retrouve par moments le joueur exaspérant de Dortmund, qui hurle sur ses coéquipiers quand le ballon n'arrive pas ou mal. L'Anglais n'est jamais avare d'efforts mais il a trop tendance à rejeter la faute sur les autres comme il est dans un jour sans. Ou à vouloir attirer toute la lumière à lui quand il est décisif, comme il n'a pas manqué de le faire sur sa célébration. Mais elle ne saurait faire oublier 90 minutes précédentes délicates.

Eduardo Camavinga : soyons clair, sa prestation ce soir aurait été jugée très bonne s'il avait porté les couleurs d'un club français. Mais il est au Real Madrid, où on demande à chacun un dépassement de fonction. Et l'ancien Rennais se contente trop souvent de faire le nécessaire. Il oriente bien le jeu, est présent à la récupération, souvent bien placé sur le plan défensif. Mais il n'accompagne pas assez les actions de son équipe. Et ça devient problématique pour un joueur qui attaque sa troisième saison à la Maison Blanche.

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Pour résumer

Aurélien Tchouaméni et Jude Bellingham, entre autres, ont déçu du côté du Real Madrid. Le géant espagnol s'est pourtant imposé au bout du temps additionnel face à l'Union Berlin (1-0) à domicile pour ses débuts en Champions League.

Raphaël Nouet
Rédacteur
Raphaël Nouet

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