OL : Cherki au sommet, Niakhaté décoit… les notes de la saison des Gones

But Football Club publie son conseil de classe de la saison des joueurs de l’OL.

Félicitations du conseil de classe

Rayan Cherki (18/20) : sorti du loft en septembre après sa prolongation, l’international Espoirs a pris conscience de son talent cette saison : 12 buts, 20 passes décisives et une collection de récompenses méritées (meilleur dribbleur et meilleur passeur de L1, meilleur passeur d’Europa League).

Corentin Tolisso (17/20) : régulier, efficace (10 buts, 6 passes décisives), capitaine quand Alexandre Lacazette était sur le banc, « Coco » est revenu à son meilleur niveau. Didier Deschamps, enlève tes œillères !

Encouragements du conseil de classe

Lucas Perri (14,5/20) : s’il a fini Top 5 des gardiens de Ligue 1 aux trophées UNFP, le Brésilien s’est parfois déchiré sur les gros matchs (notamment face à Marseille) et en fin de saison. Tout en haut de la liste des encouragements à défaut d’avoir les félicitations.

Clinton Mata (14/20) : basculé définitivement dans l’axe sur une masterclass en début de saison du côté de Toulouse, l’Angolais a montré qu’il était un vrai soldat de devoir (40 matchs cette saison). Le vrai patron dans l’axe central, c’était lui !

Nicolas Tagliafico (14/20) : grinta, dépassement de fonction (5 buts TCC cette saison) et vice… le Champion du Monde 2022 a signé un exercice 2024-25 d’une grande régularité. Tout le monde aimerait qu’il prolonge son contrat au-delà de cet été.

Malick Fofana (14/20) : au moment du conseil de classe, on ressort un peu frustré tant le jeune Belge a le potentiel pour être l’un des leaders de cette promo 2024-25. Statistiquement, il sort à 11 réalisations (dont 6 en Europa League) et 5 passes décisives mais son trou d’air de l’hiver combiné à sa blessure avant Manchester auront pesé lourd dans cette impression de « peut réellement mieux faire ».

Georges Mikautadze (13,5/20) : pour la première saison de son retour à Lyon, le Géorgien a vécu des montagnes russes avec des débuts difficiles, puis un enchaînement de belles périodes et de matchs ratés. Malgré tout, les chiffres demeurent prometteurs pour la suite avec 17 réalisations et 9 passes décisives. Sur la deuxième partie de saison, il avait pris le meilleur sur le Général Lacazette…

Alexandre Lacazette (13/20) : en termes d’efficacité, ce n’était pas la plus belle saison de l’homme aux 201 buts sous le maillot lyonnais (19 réalisations, 3 passes). Comme les autres, il y a eu du bon et du moins bon mais on retiendra le fait qu’il termine sur une note positive avec son doublé face à Angers… et son record de buts en Coupe d’Europe (19).

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— But! OL (@But_Lyon) May 17, 2025

Mention assez bien

Ernest Nuamah (12/20) : « Nana » a eu du mal à digérer l’été 2024 mais il s’est accroché quand John Textor voulait l’envoyer à Fulham. Il a eu quelques premiers éclairs en fin d’année avant de démarrer fort 2025. Malheureusement fauché en plein vol par une rupture des croisés face au LOSC le 4 avril dernier.

Thiago Almada (12/20) : arrivé en cours de saison après un marathon de matchs avec Atlanta, Botafogo et la sélection d’Argentine, le petit meneur de jeu a parfois éclairé le jeu de l’OL… Mais il a moins bien fini la saison à l’image du club rhodanien. On sent qu’il a besoin de souffler un peu.

Ainsley Maitland-Niles (11,5/20) : plutôt régulier jusqu’en décembre, l’Anglo-barbadien a connu un trou d’air inexplicable en début d’année 2025. Couteau suisse jusqu’à présent, il s’est stabilisé cette saison au poste de latéral droit (44 apparitions TCC).

Nemanja Matic (11/20) : il a un tel vécu qu’on est en droit d’attendre mieux de l’expérimenté serbe, qui a fait quelques matchs de barons mais beaucoup d’autres (malheureusement) à un rythme de sénateur. En le laissant sur le banc pour 210 minutes face à Manchester United, Paulo Fonseca l’a perdu sur la fin de saison.

Tanner Tessmann (11/20) : l’Américain est sans doute le successeur de Matic et, s’il en a la vitesse actuelle, il n’en a pas encore la grande classe balle au pied. On va dire que c’était une année d’adaptation mais il faudra beaucoup plus pour le voir s’imposer durablement à Lyon.

Saël Kumbedi (11/20) : invisible (ou presque) en début de saison, resté au Mercato d’hiver, l’ancien Havrais a connu une série solide en février au moment du coup de mou de « AMN ». Redevenu doublure ensuite.

Mention passable

Abner Vinicius (10,5/20) : le Brésilien a dépanné parfois (27 apparitions quand même !), est devenu international A dans son pays pistonné par Dorival Jr mais il n’a jamais réellement semblé en mesure de discuter la place de N°1 de Nicolas Tagliafico.

Rémy Descamps (10/20) : recruté pour pousser Anthony Lopes vers la sortie, l’ancien Nantais n’est apparu qu’à trois reprises cette saison. Une fois par compétition. On retiendra ses premiers pas corrects à Hoffenheim, son match tranquille en Coupe de France à Feignies-Aulnoye et son derby très très mitigé à Sainté.

Mention insuffisant

Duje Caleta-Car (9/20) : s’il a été plutôt bon cette saison avec la Croatie, ce fut beaucoup plus compliqué avec l’OL. Malgré 28 apparitions, il est rapidement sorti des plans de Paulo Fonseca.

Moussa Niakhaté (8/20) : s’il a eu quelques éclats et que son leadership de vestiaire n’est plus à démontrer, le Sénégalais a néanmoins été désastreux quand on avait besoin de lui. Rarement présent dans les duels aériens, souvent limité dans la relance, il paie aussi clairement le lourd investissement consenti par l’OL en début de saison (32 M€).

Jordan Veretout (8/20) : arrivé du loft de Marseille pour stabiliser le milieu, il aura été dans le meilleur des cas un « yaourt nature » dans le pire des cas un fardeau pour l’entrejeu lyonnais. On a en tout cas compris pourquoi Roberto De Zerbi ne voulait pas de lui…

Paul Akouokou (5/20) : Monsieur Paul a été titulaire deux fois. Deux fois face à Manchester United. La surprise a fonctionné au Groupama sur le match aller, pas à Old Trafford. Et on ne va pas parler de ses 15 minutes tragiques lors du derby…

Warmed Omari (4/20) : prêté par Rennes, le défenseur comorien n’a quasiment pas existé. Apparu à 4 reprises, il s’est noyé lors de l’humiliation de l’OL sur la pelouse de Bourgoin (N3) en Coupe de France.

Pour notre numéro spécial bilan sur la saison de l'#OL, on a invité le meilleur recruteur de l'Histoire du foot lyonnais : Gérard Bonneau, 18 ans à dénicher des pépites pour le club ! Bon visionnage, les Gones.https://t.co/W2J9dvGLE3 pic.twitter.com/Ec12MgSIzb

— But! OL (@But_Lyon) May 20, 2025