ASSE – INFO BUT! :  les dessous du départ de Dall’Oglio, ce qui attend les Verts dans les prochains jours

Au lendemain de la défaite à Toulouse, l’ASSE a décidé de se séparer de son entraîneur, Olivier Dall’Oglio. Une séparation négociée samedi matin à l’Etrat et qui a de vraies conséquences sur la suite des événements.

De toute évidence, l’éviction d’Olivier Dall’Oglio a crée la sensation, samedi, dans le petit monde de l’ASSE. Suiveurs, supporters, tous s’étaient fait à l’idée que les résultats récents, et actuels, de l’équipe première mettaient en danger l’entraîneur des Verts. Certes. Mais qu’une défaite, une de plus, à Toulouse, provoque brutalement son licenciement le lendemain a ému la communauté stéphanoise. Ce qui n’aurait pas du nécessairement être le cas.

Et pour cause, les dissensions entre ODO et les responsables de Kilmer Sports étaient apparues bien avant. Avec, en toile de fond, un sujet majeur : le développement des joueurs arrivés l’été dernier au club. Dall’Oglio, au contraire de la direction, n’en avait pas fait une priorité, préférant se concentrer sur l’objectif points, si important dans la quête du maintien cette saison. Au retour de Toulouse, samedi matin, une réunion a donc eu lieu, confirmant le désaccord et les différents points de vue au sujet des joueurs recrutés il y a quelques mois. C’est à cet instant, et sans aucun éclats de voix, qu’il a été décidé de mettre un terme à la collaboration entre les deux parties. Plusieurs heures avant que le communiqué officiel ne soit publié par le club.

Pas d’accord, pas de successeur

Précision, et elle est de taille, l’ASSE n’a pas choisi le moment au hasard. Comme vous le savez, la Ligue 1 s’arrête pour plusieurs jours et ne reprendra qu’au début du mois de janvier. Ce qui offre à la direction une fenêtre de tir intéressante pour signer un nouvel accord avec un autre entraîneur. Et tant pis si le technicien en question n’est pas arrivé à Sainté dimanche (14 heures 45) pour le match de Coupe de France face à l’Olympique de Marseille. Autre précision, toute aussi importante car elle conditionne l’avenir, le club stéphanois et Olivier Dall’Oglio doivent d’abord se mettre d’accord sur les conditions de leur rupture avant qu’un nouveau technicien soit nommé. Rien ne se sera annoncé tant que l’accord n’est pas signé entre les deux parties. Et c’est ensuite que l’ASSE, sur ses réseaux, communiquera de nouveau sur Olivier Dall’Oglio afin, cette fois, de le remercier du travail accompli. Et c’est ensuite, toujours, que le club officialisera le venue de son successeur.

Dans combien de temps ? Possible que cela intervienne avant la fin de la semaine. Ou au début de la suivante. Quant à l’identité de l’entraîneur, faute de noms et comme écrit ces dernières heures dans le Dauphiné Libéré, mieux vaut se concentrer sur un profil. Une expérience en Ligue 1 n’est pas une absolue nécessité. Le développement des joueurs arrivés cet été, l’est. Au même titre que ceux qui arriveront cet hiver. La priorité, selon nous, était pour Kilmer Sports de parvenir à un accord avec Wilfried Nancy, l’actuel entraîneur de Columbus Crew. Candidature qui souffre néanmoins d’un défaut : il n’est pas libre. Reste à savoir si l’ASSE parviendra à le convaincre et faire en sorte que ses dirigeants le libèrent. Si tel n’était pas le cas, un autre nom surgirait. Et peut-être celui du Norvégien Eirik Horneland, entraîneur du SK Brann. Plus trop longtemps à attendre.

B.D.