OM : Pape Diouf n’a « rien à se reprocher »
L’ancien président de l’OM a également débordé du cadre sportif et judiciaire, parlant de l’Afrique, de son rôle de modèle auprès de la jeunesse (!) et du journalisme. Morceaux choisis : ‘J’ai quitté l’OM sous la pression de mauvais résultats, pas sous la poussée de casseroles judiciaires. Le problème de la garde à vue, c’est qu’il y a une approche populaire qui veut qu’on dise qu’il n’y a pas de fumée sans feu. Que voulez que j’y fasse ? Je n’ai absolument rien à me reprocher et on n’a eu rien à me reprocher. (…) Ce qui est formidable, c’est que dans cette affaire, ceux qui m’interrogeaient étaient plus gàªnés que moi car ils savaient que je n’avais rien à me reprocher. Quand j’ai vu le juge, je lui ai dit que je ne savais pas pourquoi j’étais là . Il m’a dit que la procédure voulait que ce soit un groupe de personnes qui étaient convoquées. Si on m’avait convoqué, je serais venu. J’ai le plus profond respect pour l’institution judiciaire. Mais elle ne doit pas àªtre mise en spectacle. Quand c’est le cas, on perd un peu de cette liberté, qui nous est si chère. J’ai dit les choses telles qu’elles sont. Que les Marseillais sachent que l’amitié qu’ils me manifestent, ils peuvent la conserver car je nn’ai aucune casserole judiciaire. Rien n’a changé. Le fait que Christophe Bouchet, à qui je ne parle pas depuis plusieurs années, dise que quand on travaillait ensemble, j’arràªtais toute négociation, màªme en présence d’agents, dès que quelque chose semblait suspect, prouve que j’ai été honnàªte. J’ai quitté l’OM depuis cinq ans et demi et on continue de parler de moi. Ceux qui m’ont succédé ont de l’animosité à mon égard. S’il y avait une seule virgule mal placée, ils l’auraient fait savoir. C’est dire si j’ai laissé des comptes propres. J’avais dit à Robert Louis-Dreyfus en arrivant que je prendrais tous les risques pour faire monter l’OM, tous les risques, sauf un : le risque pénal.’