OL : les + et les – du match nul face au Bétis Séville (0-0)

OL : les + et les – du match nul face au Bétis Séville (0-0)
But ! Football Club
19 septembre 2013

Voici les enseignements que l'on peut tirer de la rencontre.

Les « plus » :

– Le Bétis Séville est sans doute le plus sérieux rival de l'OL dans la phase de poule. Faire match nul en Andalousie n'est pas, en soi, un mauvais résultat.

– Màªme si à§a n'a pas payé, Rémi Garde a pris le parti de prendre des risques offensifs en alignant trois attaquants de métier (Lacazette, Gomis, Briand) et un meneur de jeu en soutien (Grenier). Des velléités qui paieront à un moment donné.

– Que ce soit dans la conservation et le combat physique, Bafétimbi Gomis a montré qu'on pouvait bel et bien compter sur lui cette saison.

– A droite puis en pointe, Alexandre Lacazette était plutôt inspiré mais il a manqué d'efficacité dans le dernier geste.

– Très gros match d'Henri Bedimo à gauche. Intéressant offensivement, important défensivement. Le Bétis n'est jamais passé de son côté.

– Encore une fois, Anthony Lopes a fait preuve d'une belle lecture du jeu sur les situations chaudes espagnoles. Il s'est aussi interposé avec brio, empàªchant les siens d'àªtre menés à la pause sur une erreur monumentale de Koné (45+1e) puis en fin de match (87e).

– L'entrée en jeu de Nabil Fékir a, une nouvelle fois, été très intéressante.

Les « moins » :

– Ceux qui voient le verre à moitié vide diront que l'OL n'a plus gagné depuis six matchs. Ceux qui ont l'habitude de le voir à moitié plein rappelleront qui s'agit du deuxième match consécutif sans encaisser de but. Le foot, c'est une question de point de vue en fait !

– Malgré le retour de Bafétimbi Gomis, il s'agit du deuxième match consécutif sans marquer. Le pire, c'est que l'animation offensive est plutôt pauvre. Des difficultés qui coà¯ncident avec la baisse de régime de Clément Grenier.

– Pour son retour, Jimmy Briand ne s'est pas franchement montré à son avantage.

– Par moment, l'attaquant andalou Cedrick a mis en difficulté le flanc droit lyonnais. En duel face à lui, Bakary Koné a souvent été en difficulté.

– Si l'attaque n'a pas su se montrer réellement incisive, c'est aussi parce que la première relance n'était pas bonne. Dans l'entrejeu, Jordan Ferri et Maxime Gonalons ont perdu beaucoup de ballons. Sur un terrain difficile pour les contrôles il faut dire.

– Dans une rencontre hachée, l'OL a – peut-àªtre perdu Dabo sur blessure et récolté trois cartons jaunes embàªtant (Gonalons, Grenier, Dabo). Le terrain n'a pas non plus aidé, Umtiti est bien placé pour le savoir.

Conclusion : Dans une rencontre peu emballante, l'OL a fait le nécessaire : ramener un point de la pelouse d'un adversaire directe et tenir le coup défensivement. Offensivement, ce n'est toujours pas un grand Lyon.

Alexandre CORBOZ

Les plus lus