OM : les 3 raisons pour lesquelles André Ayew est indispensable
Bien lui en a pris : l’international ghanéen a montré que la concurrence (Romain Alessandrini, Lucas Ocampos…) pouvait aller se rhabiller.
Ayew peut (bien) jouer partout
À droite, à gauche, devant, derrière… Ce soir, André Ayew était pourtant. C’est d’autant plus vrai que son entraà®neur, qui l’avait positionné ailier gauche dans son onze de départ, l’a fait redescendre dans l’entrejeu à la pause. L’ancien Lorientais, en très grande forme physique, a colmaté les brèches que son coéquipier Alaixys Romao, pourtant spécialiste du poste, avait laissé béantes tout au long de la première période.
Son état d’esprit est irréprochable
Tout au long d’une première période marquée par l’apathie des joueurs phocéens, c’est d’Ayew que sont venues la plupart des occasions de l’OM. Tout sauf un hasard : quelles que soient les circonstances, le joueur de 25 ‘va au charbon’ , ce qui n’est pas le cas de tout ses partenaires. Le duel aérien qu’il remporte dans la surface juste avant l’égalisation de Dimitri Payet témoigne des bienfaits de cette combativité qui peut parfois faire basculer une rencontre.
Un atout unique dans le domaine aérien
Cette action illustre l’autre grande qualité d’Ayew : son jeu de tàªte. Excellent dans le domaine aérien en dépit d’un gabarit assez banal, le milieu de terrain s’était déjà procuré la meilleure occasion marseillaise du premier acte, sa reprise du front passant à quelques centimètres du poteau de Kossi Agassa, le portier rémois (36e). Dans une équipe où les manieurs de ballon ont tendance à trop tricoter, Ayew apporte de la variété, du punch et de la hauteur.