ASSE : Claude Puel chez les Verts, il faut que ça change (2/2)
Les résultats, ô combien décevants, obtenus par Claude Puel ne sont que le fruit de ses propres décisions. Et il en paye logiquement les frais, conduisant l’ASSE en toute fin de classement. Il est temps que ça change.
Des joueurs qui adhèrent, vraiment ?
Il y a près d'un an et demi, lorsque Ghislain Printant avait été prié d'aller voir ailleurs, on avait été estomaqué d'entendre et de lire certains propos de supposés cadres qui n'avaient véritablement pas contribué à son maintien. Le monde du football, on le sait. on commence, cette saison, à se demander si les Stéphanois sont derrière leur entraîneur tant leur attitude pose question. Pas à Lyon, bien entendu, ce duel pouvant, et les joueurs le savent, pousser certains supporters à enfreindre les règles liées au coronavirus, pour aller pousser un vrai coup de gueule à l'Etrat.
Mais lorsqu'on assiste au match de Brest, on s'interroge devant tant de passivité. Devant tant de je m'en foutisme. Et du manque de fierté, de réaction et d'amour propre en seconde période. Ce fut également le cas à Metz ainsi que contre Montpellier dans le chaudron. Les Verts de cette saison, du moins ceux qui jouent, n'ont aucune personnalité. Et ont-ils vraiment de poursuivre avec Puel ? La question peut se poser.
Et pour les anciens, on fait quoi alors ?
Il n'est sans doute qu'à Sainté qu'on assiste à des choses pareilles. Un gardien payé près de 200 000 euros par mois qui ne joue aucun match officiel. Un attaquant tunisien à qui on a indiqué le chemin de la sortie des semaines durant et qui a été rappelé dans le groupe. Puis, un milieu de terrain algérien à qui Puel ne pensait même plus le week-end et qui, du jour au lendemain, se retrouve titulaire à Brest. Banni hier, Ruffier l'est toujours. Et on doute que ça change. En ce qui concerne, Khazri et Boudebouz, en revanche, on ne sait sur quel pied danser. Seront-ils poussés dehors lors de la trêve hivernale, au mercato ? Peut-être. On ne sait pas, on ne sait plus. Comme si il fallait encore rajouter un chantier empreint d'incertitudes.