But Saint-Etienne : Pascal, vous avez gardé le contact avec les présidents de l'ASSE ?
Pascal FEINDOUNO : Oui. Avec les deux. On s'est toujours bien entendus. Caiazzo, c'est plutôt le business. Romeyer, lui, c'est plus le président supporter. Ils sont différents. Mais je n'ai aucun problème avec les deux.
Que pensez-vous de leur volonté de vendre le club ?
Ce n'est pas la première fois. On verra si ça va aboutir cette fois. La situation du club est un peu difficile. Il n'y a plus trop d'argent, apparemment. C'est dur de garder ses meilleurs joueurs, encore plus quand il n'y a pas d'argent. Ce serait bien pour l'ASSE d'avoir plus de moyens. C'est un club mythique.
« A « Sainté » je m'entendais bien avec tout le monde. Mais j'étais très proche de Didier Zokora. De Dimitri Payet aussi mais surtout de Zokora »
Et si c'est un investisseur étranger qui arrive ?
On voit bien que c'est l'évolution du foot. L'essentiel, c'est d'avoir une bonne équipe. Et les bons joueurs, pour les acheter, il n'y a pas de secret : il faut de l'argent. Ou alors il faut les former. Et pouvoir les garder.
Loïc Perrin vient de faire son retour au club. Dans quel rôle le verriez-vous ?
Je ne sais pas trop. Mais dans un rôle important, c'est sûr. Loïc connait parfaitement l'ASSE. C'est son club. Il est calme, posé. Il pourrait faire de belles choses.
A l'ASSE, avec quels joueurs vous êtes-vous le mieux entendu ?
A « Sainté » je m'entendais bien avec tout le monde. Mais j'étais très proche de Didier Zokora. De Dimitri Payet aussi mais surtout de Zokora. Le « Maestro » !
Et sur le terrain ?
A Saint-Etienne, je vais dire avec Bafé en 1 et avec Piquionne en 2. Mais dans tout ma carrière, l'attaquant avec qui je me suis le plus régalé, c'est Jean-Claude Darcheville. A Lorient, on faisait tout ensemble. On dormait même ensemble ! (rires)
Et le coach qui a le plus compté ?
Elie Baup, forcément. C'est lui qui m'a lancé et qui m'a fait venir à Saint-Etienne. Après, il y a eu Hasek mais ça n'a pas trop duré. Et Laurent Roussey. On s'entendait bien aussi. En fait, tous les entraîneurs ont été gentils avec moi. J'étais le chouchou !
Même avec Robert Nouzaret, en sélection ?
Oui. Il avait dit des choses très gentilles sur moi, qu'il faudrait attendre des années pour voir un nouveau Feindouno en Guinée. C'était en 2008 je crois. Nouzaret, j'étais son capitaine. J'ai de grands souvenirs avec la sélection, notamment nos ¼ de finales à la CAN. On avait fait de bonnes choses, même si on aurait peut-être pu aller encore plus loin.
Pour résumer
Feindouno toujours supporter des Girondins et de l'ASSE