Daniel et Ribar formaient un joli duo à l'ASSE
Daniel et Ribar formaient un joli duo à l'ASSECredit Photo - Icon Sport
par Laurent HESS
DISPARITION

ASSE : l'alter ego du regretté Jean-Luc Ribar lui rend un vibrant hommage

Ancien coéquipier de Jean-Luc Ribar à l'ASSE, Jean-François Daniel lui a rendu hommage.

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Sur Poteaux Carrés, Jean-François Daniel, l'ancien milieu de l'ASSE, a évoqué ses souvenirs et évoqué sa profonde tristesse par rapport au décès de Jean-Luc Ribar, disparu à l'âge de 57 ans, victime d'une crise cardiaque. « On jouait tous les deux au milieu, on avait à peu près le même âge, on était tous les deux gauchers. Il y avait des connexions, des affinités entre nous. Je suis choqué d’apprendre que Babar n’est plus là. Je n’arrive même pas à y croire. Sa disparition est tellement soudaine, tellement inattendue... J’ai du mal à encaisser cette nouvelle. D’après ce que m’a dit Patrice Chillet, Jean-Luc n’était pas malade et était tout content à la tête de ses entreprises de nettoyage. On disait toujours qu’on devait se voir mais chacun a son boulot, on n’est pas à côté et c’est compliqué. On a tissé des liens très forts lors de nos nombreuses années chez les Verts mais chacun est reparti dans le tourbillon de la vie…

Daniel : « On s’entendait très bien sur le terrain comme en dehors »

Et à lui d'ajouter : « Babar était un phénomène. C’était le talent à l’état pur. Un gaucher d’une technicité hors du commun. Babar était un espoir du foot, il avait un pied gauche magique. Il savait dribbler, passer, marquer. Il jouait sur des œufs Jean-Luc. C’était un beau joueur, élégant. C’était un beau garçon. C’était Jean-Luc, quoi ! Il a fait gagner des matches tout seul, il fait tourner des matches tout seul. C’était le talent. Moi, j’étais plus le travailleur. On s’entendait très bien sur le terrain comme en dehors. Je n’avais pas les mêmes qualités que Jean-Luc. Il était un artiste, j’étais davantage un porteur d’eau. »

 

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Pour résumer

« Babar était un phénomène. C’était le talent à l’état pur. Un gaucher d’une technicité hors du commun. Babar était un espoir du foot, il avait un pied gauche magique. Il savait dribbler, passer, marquer. C’était le talent. Moi, j’étais plus le travailleur», a confié Jean-François Daniel.

Laurent HESS
Rédacteur
Laurent HESS

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