ASSE – L'oeil de Denis Balbir : « Ne pas sombrer dans le défaitisme avant Paris »
Chaque semaine, Denis Balbir décrypte l'actualité des Verts et de la L1. Retour sur la préparation de la finale de Coupe de France côté ASSE.
Chaque semaine, Denis Balbir décrypte l'actualité des Verts et de la L1. Retour sur la préparation de la finale de Coupe de France côté ASSE.
« On sait que la finale de Coupe de France sera très difficile pour l'ASSE. Le Paris Saint-Germain est archifavori. L'historique récent entre les deux équipes est très défavorable aux Verts. Cela peut jouer dans la balance. J'espère que l'équipe ne sera pas trop complexée. C'est vrai que le potentiel offensif du PSG est l'un des meilleurs à l'échelle européenne mais il ne faut pas sombrer dans le défaitisme. Sur un match, tout est possible.
Je pense que tout Saint-Etienne a envie de briller sur cette finale. La première depuis 1982. C'est sûr qu'entre l'envie et la capacité de créer l'exploit, il y a un fossé. Trop souvent ces dernières saisons, l'ASSE a promis que ce serait la bonne face au PSG. On a tenté des défenses à trois, des défenses à quatre, on a annoncé qu'on allait jouer libéré... Jusqu'à présent, cela n'a jamais fonctionné. Paris a toujours été supérieur. Mais Saint-Etienne et Claude Puel n'ont vraiment rien à perdre sur ce match. A eux de faire honneur au maillot et à un peuple vert qui ne pourra pas profiter de sa finale au Stade de France.
Il n'y a pas de raison de paniquer. Claude Puel sait très bien où en est son équipe aujourd'hui. Je pense qu'il y a encore quelques incertitudes à certains postes mais la défense se dessine. Au niveau des latéraux, on peut quand même s'interroger à gauche avec la blessure de Gabriel Silva. Mais globalement je pense que Saint-Etienne proposera une équipe qui tiendra la route vendredi à Saint-Denis.
Quand on a amené autant pendant 10 ans, c'est difficile de sortir comme le fait Stéphane Ruffier. Après, avec son caractère, sa personnalité trop marquée... Sur le terrain, le staff technique doit faire des choix. Pour moi, c'est un peu trop facile de taper sur l'entraîneur ou sur le club, de critiquer le traitement du cas Ruffier. Et lui, comment il a traité le club, son métier, la concurrence ? Il faut voir des deux côtés. Certainement que les torts sont partagés. Après la vie continue, plein de joueurs partent fâchés d'un club. On ne sait pas tout ce qui s'est passé. Peut-être qu'il y a des histoires d'argent derrière ça. Je ne sais pas... »
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