Ligue des champions : un match de C1 aurait causé la propagation massive du coronavirus

Et si le football avait été un vecteur accélérant la propagation du coronavirus en Italie et en Espagne ? C'est la théorie avancée par le responsable du département pneumologie de l'hôpital Papa Giovanni XXIII de Bergame, qui cible le choc entre l'Atalanta Bergame et le FC Valence le 19 février à Milan. Ce jour-là , pas moins de 43 000 supporters transalpins mais aussi 2.500 spectateurs ibériques s'étaient massés à San Siro, après avoir fréquenté divers moyens de transports.

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— Diario SPORT (@sport) March 23, 2020

« Mon point de vue : 40 000 Bergamasques se rendent à San Siro pour Atalanta-Valence le 19 février. En bus, en train, en voiture. Une bombe biologique », a confié Fabiano Di Marco au Corriere della Sera. « Un mois s'est écoulé depuis ce match, le timing est donc pertinent. Le regroupement de milliers de personnes, à seulement quelques centimètres les unes des autres, en exprimant sa joie, en s'embrassant, a pu favoriser la propagation du virus », a indiqué le médecin immunologue Francesco Le Floche au Corriere dello Sport. « Avec le recul, ce match n'aurait jamais dû avoir lieu », a-t-il déploré.

Malheureusement, la théorie a encore plus de sens quand on sait que le club espagnol compte plusieurs cas de joueurs positifs au coronavirus dans ses rangs, dont le défenseur franà§ais Eliaquim Mangala.