à‰quipe de France : les 5 enseignements du match nul contre l’Albanie (1-1)

Retour sur la prestation très moyenne des hommes de Didier Deschamps.

Des Bleus sans agressivité

Comme face à l’Arménie il y a un mois, l’entrejeu tricolore a parfois semblé spectateur du jeu de son adversaire. La défense a quant à elle eu un temps de retard sur la plupart des appels des attaquants albanais. L’absence de Matuidi y est-elle pour quelque chose ? Les Bleus étaient-ils tout simplement suffisants ? Le fait est que durant la première heure de jeu, ce sont bien les Albanais qui se sont procuré les meilleures occasions.

Une attaque longtemps amorphe

Face à des défenseurs nombreux, l’équipe de France a eu toutes les peines du monde à trouver la faille. Soit parce qu’elle s’est entàªtée à jouer dans l’axe, le duo Lacazette-Benzema effectuant des déplacement trop semblables pour combiner ou offrir des solutions variées, soit parce que les latéraux n’ont pas reà§u le ballon dans de bonnes conditions ou ont raté leurs centres. Un tir cadré en première mi-temps, ce n’était vraiment pas brillant.

Griezmann est arrivé, é, é…

Entré en jeu à la place de Yohan Cabaye à l’heure de jeu, l’ailier gauche de l’Atlético Madrid a aussitôt apporté, par ses provocations balle au pied ou ses appels dans les petits espaces, du dynamisme à l’attaque tricolore. Une entrée en jeu récompensée par le but de l’égalisation. Griezmann a été de tous les bons coups de l’équipe de France. Sa complémentarité avec Benzema paraà®t plus évidente que celle de Lacazette.

Jallet, Yanga-Mbiwa, Lacazette n’ont rien changé

Habituels remplaà§ants, Alexandre Lacazette, Christophe Jallet et Mapou Yanga-Mbiwa avaient une belle carte à jouer. Le premier est resté discret. Son coéquipier lyonnais est à l’origine du but franà§ais mais se fait piéger sur l’ouverture du score albanaise. Le stoppeur de l’AS Rome ne s’est pas non plus particulièrement illustré. Sans àªtre mauvais, les trois hommes n’ont sans doute rien changé à la hiérarchie de leur poste.

Les coups de pied arràªtés, quelle galère !

Dès la deuxième minute de jeu, une tàªte de Lorik Cana repoussée par la barre transversale a servi d’avertissement pour la formation tricolore, très perméable sur les corners adverses. Un avertissement qui n’a pas été suivi d’effets puisque c’est sur une phase de jeu identique que Mërgim Mavraj a ouvert le score. Sept des huit derniers buts encaissés par les troupes de Didier Deschamps l’ont été sur coup de pied arràªté. Tout est dit.

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