PSG - FC Nantes (1-2) : l’arnaque grandiose de Pierre Ménès est confirmée de A à Z
Alors que Pierre Ménès a employé le terme « arnaque » pour évoquer le penalty oublié sur Randal Kolo Muani dimanche lors de PSG-FC Nantes (1-2), Saïd Enjimmi confirme la bévue arbitrale.
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Le FC Nantes a décroché hier à Paris une victoire ô combien importante dans la course au maintien. En s’imposant face au PSG le plus logiquement du monde (2-1), les Canaris ont repris leur destin en main et occupent désormais une place de barragistes devant Nîmes et Dijon. La physionomie du match aurait pu être différente.
À la 20e minute, Randal Kolo Muani avait chipé le ballon sous le nez de Marquinhos et avait été bloqué par le bras de Presnel Kimpembe en tentant de le dribbler dans la surface. « Bien sûr qu’il y a penalty », confirmera l’international Espoirs, qui cherchera quand même une excuse à Karim Abed. L’attaquant du FC Nantes a un peu glissé au moment d’enclencher son crochet et l’arbitre a pu estimer qu’il allait choir quoi qu’il arrive. En l’occurrence, l’excuse ne tient pas, comme l’a confirmé l’ancien arbitre Saïd Enjimmi dans L’Équipe.
« Il y a penalty. La question est : à quoi sert le VAR ? »
« Il y a penalty, a-t-il martelé. La question est : à quoi sert le VAR ? Il y avait une occasion de siffler un penalty. Même si on peut penser que le Nantais joue bien le coup, il n’en reste pas moins vrai qu’à ce moment-là, Kimpembe n’a pas à mettre son bras en opposition. Au milieu du terrain, ce geste aurait été sifflé, alors pourquoi pas dans la surface ? Les arbitres du VAR auraient dû considérer qu’il y avait une erreur manifeste et aurait dû informer l’arbitre sur le terrain d’aller – au moins – vérifier de lui-même les images. »
M. Abed a bien mis le doigt sur l’oreillette, signe que ses collègues, devant leur écran, ont analysé le cas et n’ont pas réparé cette injustice manifeste. Résultat, le FC Nantes n’a pas eu l’occasion d’ouvrir le score sur penalty et Kimpembe n’a pas écopé du carton jaune (au minimum) pour cette volonté manifeste de couper une action de but. Heureusement, tout est bien qui finit bien pour des Caanris engagés dans l’opération maintien.