par Alexandre Corboz

Dopage : Quand l'ancien médecin des Bleus dit tout et son contraire...

On l'a bien connu à Lyon, et en équipe de France.

Lui, c'est Jean-Michel Ferret, médecin de profession qui est allé donner ses explications devant des sénateurs lors de leur commission d'enquête sur la lutte contre le dopage. On attendait Ferret sur la Coupe du monde 1998 et s'il a sorti des propos ahurissants, loin de lui l'idée d'affirmer et de donner des noms. Notamment lorsqu'il s'agit d'évoquer le cas de la Juventus Turin, son dopage de l'époque et deux joueurs français, Deschamps et Zidane qui y évoluaient. Extraits.

"Si l'on parle de l'Italie et de la Juve, il y avait énormément de produits, même en perfusion. La pharmacopée italienne est beaucoup plus riche en produits de récupération que la pharmacopée française, ce qui nous protège aussi quelque part(...)Dans tous les produits que m'ont cité les joueurs (évoluant dans des clubs italiens), jamais ils ne m'ont donné le nom d'un produit dopant. Par contre, il y avait énormément de produits qui étaient détournés de leur utilité première. C'était souvent des produits qui étaient utilisés pour des produits secondaires."  

Le cas Deschamps

Quant au taux élevé d'hématocrite de Didier Deschamps, toujours selon Ferret, les "marqueurs indirects étaient normaux. Je ne savais pas ce qui se passait à la Juve, il y a des pays qui médicalisent beaucoup. Les Italiens sont comme cela, quand nous on donne un médicament, eux ils font une piqure, voire une perfusion. Même chose chez les Allemands. Ils perfusaient déjà les joueurs lors de la Coupe du monde 1974." Bref, certains se piquaient, mais rien de grave dans le monde du football. Hier, comme demain...

Pour résumer

On l'a bien connu à Lyon, et en équipe de France.

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