Girondins de Bordeaux : Carrasso décidemment pas tendre avec ses partenaires

Quand un journaliste lui a demandé s’il pensait que le groupe allait exploser à l’intersaison, la réponse fut cinglante : ‘Aujourd'hui, qui peut prétendre à partir ? Et où surtout ? A Paris ? A Monaco ? Aucun ! Collectivement, nous ne sommes pas assez hauts et individuellement, personne ne se démarque. Les joueurs qui voudront partir, oui, ils partiront, mais dans des clubs moyens, je vous le garantis, pas dans des grands clubs. Mais je peux me tromper”¦ Ce ne sera, éventuellement possible que si on tire tous le collectif vers le haut”.

Obraniak et Trémoulinas en prennent aussi pour leur grade

Et pour bien appuyer son propos, Cédric Carrasso a évoqué les cas de Ludovic Obraniak et Benoà®t Trémoulinas, partis respectivement cet hiver et l’été dernier : “Regardez Ludo (Obraniak) ! C'est un très bon joueur, il a fait de bonnes choses à Bordeaux pendant deux ans, mais il a aussi fait partie de cette saison un peu moyenne et il n'a pas choisi d'aller au Bayern ou à Dortmund. Il est au Werder Bràªme, chez le 14e. C'est sa carrière, son choix, ses envies de changer, son opportunité. Je le comprends et je l'accepte car c'est le foot. “Tresh” (Benoà®t Trémoulinas), je pense que c'est un joueur de talent, qui aurait pu partir dans un championnat plus attractif, mais qui a fait un choix en quittant son club formateur. Il faudrait lui poser la question. Peut-àªtre que l'offre dans les championnats étrangers les plus attractifs n'était pas si haute que à§a ?”

Il n’a toujours pas digéré le départ de Gourcuff

Enfin, parce que les dirigeants girondins ne sauraient àªtre épargnés, le portier a expliqué ne pas avoir digéré le transfert à l’été 2010 de Yoann Gourcuff à Lyon. “Le départ le plus emblématique que j'ai vécu à Bordeaux, c'est celui de Yoann Gourcuff. Il a complètement explosé à Bordeaux, fait une année 2009 exceptionnelle, a porté l'équipe à bout de bras à plusieurs moments”¦ Il a donné son maximum, màªme lors des six derniers mois difficiles en 2010, où on a déconné. La faà§on dont il a été poussé dehors m'a déà§u. Certes, il donnait des obligations financières au club, mais c'était un joueur avec un niveau d'une autre planète. Màªme quand je l'ai recroisé après, en équipe de France, je l'ai trouvé encore affecté par cette période. Il n'entrait plus trop dans les plans de l'entraà®neur (Jean Tigana), mais c'est dur de penser qu'un joueur comme à§a n'entre plus dans les plans d'un coach. Les choix sont les choix, je ne les critique pas. Mais son départ m'a fait quelque chose.”

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