Girondins : les dirigeants poussent un ouf de soulagement dans l’affaire Klidje

Girondins : les dirigeants poussent un ouf de soulagement dans l’affaire Klidje

Dans une période très morose, les dirigeants des Girondins vont savourer la nouvelle. Dans ce que l’on peut appeler désormais « l’affaire Thibault Klidje », la Fédération togolaise a rendu un jugement qui arrange le club au scapulaire. La FTF a infirmé la décision de la commission de discipline qui estimait que M. Kwaku Mawuli Avorgah était l’agent légal du joueur au moment de son arrivée à Bordeaux au mois de janvier 2020.

Dans son rapport, la commission de recours a établi que le contrat entre les deux parties n’étaient pas valables pour deux raisons :

  • L’intéressé était mineur lorsque le contrat a été signé le 2 avril 2018
  • Sa maman, illettrée, n’avait pas connaissance de la portée de l’engagement : M. Avorgah aurait prétexté un départ précipité pour la forcer à signer très vite, selon le rapport de la FTF

Avorgah avait accusé les Girondins de l’avoir court-circuité

Fin janvier, M. Kwaku Mawuli Avorgah avait accusé les Girondins et Souleymane Cissé, ancien directeur technique depuis parti à Lausanne, d’avoir ‘piqué’ le joueur au profit d’un autre agent. En plus, Avorgah soutient, à l’heure actuelle, que les Girondins ont procédé à un transfert-relais. Il souhaite porter ce dossier à la FIFA.

Selon l’Equipe, à ce jour, aucune enquàªte n’a été ouverte par l’instance internationale. Le 19 mai dernier, Cissé, avait donné sa version des faits au quotidien sportif : ‘Lorsqu’on me présente au joueur, j’ai affaire à deux agents qui disent s’occuper de lui, un en Europe de l’agence Sport Back (Youcef Boudjemai), l’autre en Afrique (Avorgah). Je fais venir le joueur à Bordeaux, tout le monde valide l’essai. On se dit pràªt à donner 50 000 euros d’indemnités de transfert.’

Avant de poursuivre : ‘, les deux agents entrent en conflit et Avorgah finit par m’écrire que le joueur va signer dans un club de l’Est. Pour moi, c’est terminé. Six mois après, notre juriste a été contactée par un avocat franà§ais, qui se prévalait du mandat du joueur. Ce que nous avions vérifié. À partir de là , on est tombés d’accord avec son club et, à ma connaissance, aucun intermédiaire n’a été payé.’

En bref, le nouveau directeur sportif de Lausanne avait assuré à Avorgah que les Girondins lui verserait ce qu’il lui devait, si et seulement si, il était bien légalement l’agent du joueur. La FTF a estimé que ce n’était pas le cas donnant raison aux Marine et Blanc.

Les plus lus