À peine nommé, Xabi Alonso a déjà du pain sur la planche avec le Real Madrid.
Au lendemain du dernier match de Carlo Ancelotti au Bernabéu, le Real Madrid a officialisé l’arrivée de Xabi Alonso à la tête de l’équipe. L’ancien entraîneur du Bayer Leverkusen s’est engagé jusqu’en juin 2028. Il sera accompagné de plusieurs membres de son staff, dont son fidèle adjoint Sebas Parrilla.
Des discussions individuelles prévues
Même si son contrat ne débute officiellement que le 1er juin, Alonso est déjà à pied d’œuvre, comme le rapporte RMC Sport. En coulisses, il planche sur son projet avec ses collaborateurs et doit rapidement clarifier la composition de son encadrement technique. Des discussions individuelles avec certains cadres du vestiaire, notamment Rodrygo, sont également prévues.
En attendant, les joueurs profitent actuellement de quelques jours de repos. Les internationaux, eux, s’apprêtent à rejoindre leur sélection respective, à l’image de Mbappé et Tchouaméni qui affronteront l’Espagne en Ligue des Nations début juin. Le retour à l’entraînement dépendra du calendrier établi par Xabi Alonso, mais une échéance importante se profile déjà : la Coupe du monde des clubs aux États-Unis, prévue du 15 juin au 13 juillet. Une première véritable mise en situation pour le nouveau staff.
Les retours des blessés espérés
Côté effectif, le Real devra jongler entre blessés en reprise et possibles recrues. Si les contrats de Modric et Vazquez sont exceptionnellement prolongés jusqu’à la fin du tournoi, le club pourrait également compter sur ses nouvelles têtes dès cet été : Dean Huijsen, récemment acheté à Bournemouth pour 60 millions d’euros, est déjà là, et les dirigeants espèrent aussi finaliser l’arrivée de Trent Alexander-Arnold à temps.
Mais les « renforts » les plus attendus restent les blessés : Carvajal, Militão, Rüdiger, Alaba, et peut-être Camavinga, pourraient tous être de la partie. Le staff médical mise sur une récupération express, en espérant tourner la page d’une saison éprouvante sur le plan physique.
Un gros pactole en jeu
Au-delà de l’aspect sportif, le club vise aussi un gros pactole : une victoire en Coupe du monde des clubs rapporterait jusqu’à 100 millions d’euros. De quoi financer les ambitions estivales d’un Real Madrid déjà lancé à pleine vitesse vers un nouveau cycle.