Bordeaux : les + et les – du match contre Benfica (2-3)

Dernier représentant tricolore de la compétition, Bordeaux a en effet été éliminé par le Benfica Lisbonne en s’inclinant à domicile (2-3), après avoir déjà perdu au match aller (1-0). Mais les coéquipiers de Henri Saivet n’ont pas à rougir de leur prestation. La déception passée, que faudra-il garder de cette rencontre ?

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Points positifs :

– Volontaires dès le coup d'envoi, animés d'un enthousiasme offensif rarement vu cette saison, les Bordelais n'ont jamais baissé les bras, màªme à 1-0. Au niveau de l'état d'esprit, ils ont été irréprochables.

– Buteur, souvent inspiré dans ses remises, Cheick Diabaté s'impose, en ce début d'année 2013, comme une arme offensive intéressante (màªme si Oscar Cardozo, en face, c’est encore trois crans au-dessus). L’international malien serait-il en train d'arriver à maturité ?

– Sur l'ensemble des deux matches, les Girondins ont prouvé qu'ils pouvaient rivaliser, dans le jeu, avec une solide formation d’Europe, leader de son championnat et tout à fait capable de remporter cette Ligue Europa. Dommage que les hommes de Francis Gillot soient incapables de répéter ce type de prestations en Ligue 1.

– Les jeunes André Biyogo-Poko et Hadi Sacko ont fait leur entrée en jeu. Màªme si le Gabonais commet une erreur sur le troisième but du Benfica, un peu de temps de jeu dans une affiche aussi relevée ne peut que leur donner de l'expérience.

Points négatifs :

– Certes, Bordeaux a inscrit plus d'un but dans le màªme match, ce qui n’était pas arrivé depuis deux mois. Mais il a encore manqué d'efficacité, notamment en début de match, au plus fort de sa domination. Qui sait ce qui se serait passé si Diabaté (4e) ou Saivet (13e) avaient ouvert la marque ?

– Encaisser un but juste après avoir marqué peut arriver. Mais pas deux fois dans le màªme match ! Ces fautes de concentration ont peut-àªtre privé les Girondins, sinon d'une qualification, au moins d'un succès de prestige.

– La vie d'un gardien est cruelle : on ne retiendra pas le sauvetage miraculeux de Cédric Carrasso face à Salvio (22e) mais sa vaine sortie aérienne sur le premier but portugais. Ludovic Obraniak a paru au bout du rouleau.

– Avec une compétition de moins, peut-àªtre Francis Gillot ne se plaindra-t-il plus d'avoir un effectif usé.

Bilan : Bordeaux s'est bien défendu, Bordeaux sort avec les honneurs, son parcours est honorable… Mais Bordeaux est éliminé. Il ne lui reste désormais plus que la Coupe de France (et un quart de finale à Lens le 17 avril) pour redonner un peu de couleurs à une saison de plus en plus terne.

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