Girondins : Gourvennec veut relancer la machine après la claque reçue à Paris

Et quoi de mieux qu’un derby pour cela ?

Les Girondins ont subi une lourde défaite lors de la dernière journée précédant la tràªve internationale. Certes face au PSG grandissime favori au titre de champion de France, mais tout de màªme. C’est pourquoi il faudra vite se relever afin de ne pas s’engluer dans une mauvaise série. Et cela commence dès demain lors de la réception des Canaris.

Gourvenec veut relancer la machine immédiatement après la débâcle parisienne

« Il faut retrouver un élan quand on a un coup d'arràªt comme à§a a été le cas à Paris. Il y a toujours le temps de l'analyse, montrer les choses, dire les choses, et après on repart sur quelque chose de nouveau. Quinze jours dans le foot c'est beaucoup, pour moi c'était déjà hier. Il faut regarder devant, c'est toujours comme à§a dans le haut niveau [”¦] Perdre au Parc, c'est une certaine forme de logique par rapport au fait que Paris soit très au-dessus.

Après, ce qui est le plus embàªtant pour nous, c'est d'avoir pris beaucoup de buts. On en avait très peu près en sept matches et sur le huitième, on en a pris beaucoup. Contre Paris, vous pouvez choisir la tactique que vous voulez, l'animation, l'organisation, si vous n'àªtes pas proches les uns des autres et compacts, c'est très difficile”¦ On a très mal démarré en ouvrant le jeu beaucoup trop alors qu'on voulait àªtre proches les uns des autres pour bien défendre et limiter les espaces ; on ne l'a pas bien fait, on a été sanctionnés. à‡a a été difficile pendant une mi-temps, moins dans la seconde. Mais si on perd tous les quatorze matches, on ne sera pas mécontents (sourire). Simplement, sur un match particulier, on ne s'est pas bien adapté. On joue Paris deux fois dans l'année en championnat, les autres matches sont un peu différents. Le rapport de force n'est jamais aussi déséquilibré que quand vous jouez Paris. Après, j'ai l'habitude de dire que tous les matches en Ligue 1 sont difficiles et disputés, mais le rapport de force est un peu plus normal ».

Charlie COURRENT