FC Nantes : le petit coup de pouce des Canaris à Laurent Blanc
Remercié par le PSG au début de l’été, Laurent Blanc coule depuis des jours paisibles sur les greens de golf.
Dans la capitale, le FC Nantes avait pourtant joué un rôle crucial à son arrivée.
La semaine dernière, Unai Emery a fàªté ses 100 premiers jours à la tàªte du PSG. L'occasion d’établir un comparatif avec Laurent Blanc, qui l'a précédé sur le banc du club de la capitale. L'à‰quipe s'est ainsi chargé de revenir sur son parcours en détails en rappelant que celui-ci avait été intronisé le 25 juin 2013 pour succéder à Carlo Ancelotti dans un climat de scepticisme. Présenté comme un second choix après le refus de nombreux techniciens (Wenger, Mourinho, Villas-Boas…), l’ancien sélectionneur des Bleus avait alors fait profil bas. La préparation mitigée (2 victoires, 2 défaites) s'était màªme prolongée en compétition. Pour son premier match officiel, le Trophée des champions, son PSG s'était en effet imposé sur le fil face aux Girondins de Bordeaux (2-1) après avoir été mené jusqu’à huit minutes de la fin. Les deux premières sorties en L1 ne furent guère plus rassurantes (1-1 à Montpellier puis au Parc des Princes devant l’AC Ajaccio). C'est alors que le FC Nantes va, d'une certaine manière, lui sauver la mise.
Le PSG de l'ère Blanc était vraiment né à la Beaujoire
Alignés en 4-4-2 pour pouvoir associer Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani (recruté cet été-là pour 64 M€) aux avant-postes, les Parisiens se cherchent encore et Blanc aussi. Le 25 août, à l’occasion d’un déplacement à la Beaujoire, le technicien cévenol expérimente alors un 4-3-3. Bien lui en a pris puisque le PSG s’impose et lance enfin sa saison (2-1). Le début d’un enchaà®nement de dix victoires marqué par deux spectaculaires démonstrations, en Ligue des champions face à Benfica (3-0, le 2 octobre) puis en championnat au Vélodrome face à l'OM (2-1, le 6 octobre). À l’issue de la journée suivante, le PSG s’installera définitivement en tàªte de la L1 : Blanc a trouvé sa formule et n’y touchera pratiquement plus avec notamment un trio Matuidi-Thiago Motta-Pastore (l’Argentin laissera vite la place à Verratti) quasi-indéboulonnable. On dit merci à qui ?
Julien Perez