PSG : la vérité sur l’état de forme de Zlatan Ibrahimovic

Lu, entendu et màªme répété à longueur de journées de championnat : le Suédois Zlatan Ibrahimovic n’aurait plus la màªme influence au Paris Saint-Germain. Moins de buts que la saison dernière, et cela est vrai, après 25 journées de championnat. 19 contre 11. Mais moins de présence dans le jeu, plus de ballons perdus, plus de déchet, cela est tout simplement faux. Explications.

En effet, nous avons quelque peu remonté le temps et décidé de reprendre, match après match, les stats de sa majesté Zlatan sur le site, ô combien précieux, de la Ligue de Football Professionnel. Premier constat, et cela pourrait paraà®tre étonnant vu le statut du joueur en question, Zlatan perd toujours autant de ballons à chaque match. Mais moins cette années que lors de la saison 2013-2014. Beaucoup moins, màªme. En prenant les 6 journées de Ligue 1, de la 20e à la 25e après la tràªve hivernale, Ibrahimovic, c’est : 112 ballons perdus la saison passée, 86 lors de l’actuel exercice. Quant au nombre de ballons gagnés, et toujours sur les bases de 6 matches de championnat, on en arrive presque au màªme nombre : 24 en 2013-2014, 22 en 2014-2015. Preuve, là -encore, que le Suédois a le màªme rendement depuis des lustres.

Autre chiffre intéressant, le nombre de ballons joués. Qui permet notamment de mesurer l’investissement personnel du joueur dans le jeu de son équipe. On le sait, Ibra redescend beaucoup afin de toucher le cuir. Et là -encore, on ne peut (vraiment) pas dire qu’il soit en dessous de ses perfs habituelles en ce lendemain de reprise hivernale. En 2013-2014, sur les 6 premiers matches du PSG en 2014, Ibrahimovic a touché 391 ballons. Soit, à peu de choses près, 65 ballons par rencontre. Début 2015, le chiffre baisse, certes, mais pas dans d’incroyables proportions : 342 ballons. Soit, très exactement, 57 ballons par match. Enfin, et comment ne pas le souligner, apparaà®t le pourcentage de passes réussies au cours d’une rencontre. Cette saison, le Suédois oscille entre 67% (face à Evian) et 84% (Saint-Etienne à l’extérieur). L’année dernière à la màªme époque ? Entre 67 et 86%.

Bref, et s’il fallait une conclusion, le Zlatan se suit et se ressemble. Seule différence, il marque en effet moins de buts. Reste à savoir si le mal provient de lui ou du nombre de ballons justement données par ses partenaires.