OM : Bielsa, Lass Diarra, les problèmes au Vélodrome… Les confidences d’Isla

Ce dimanche, dans le JDD, l’international chilien livre son sentiment après ses six premiers mois en Ligue 1.

La méthode Bielsa

‘J’ai vite réalisé à mon arrivée qu’il n’avait pas fait l’unanimité. Les premiers jours, les joueurs m’ont posé mille questions. Ils voulaient savoir s’il avait procédé de la màªme faà§on au Chili. Là -bas aussi, son fonctionnement en a déconcerté plus d’un. Au début, tu as envie de te rebeller mais dès que tu réalises tes progrès, tu commences à l’aimer.’

La série noire à domicile

‘Nous avons souvent de bonnes séquences, mais nos sautes de concentration nous coûtent cher. Un peu miraculeusement, nous restons en course pour la Ligue des champions car nos adversaires ne font pas beaucoup mieux ! Mais à§a ne nous amuse pas de courir après une victoire à domicile. On n’a pas la trouille mais le déclic ne vient pas.’

Les joueurs franà§ais moins travailleurs ?

‘En Italie, on bosse beaucoup plus qu’en France. Et qu’en Angleterre aussi, d’ailleurs. Le nombre d’heures passées à s’entraà®ner n’est pas comparable. Sept saisons en Serie A m’ont transformé. Mais il est difficile de pousser la comparaison. À la Juve, il suffisait de regarder Buffon ou Pirlo pour progresser.’

Le phénomène Lassana Diarra

‘À l’OM, il n’y a que deux piliers : Mandanda, un capitaine parfait qui s’exprime quand il faut, avec clarté, et Lass. À Turin, j’ai connu Dieu, Andrea Pirlo, mais lui aussi est fantastique. J’ai rarement vu un seul joueur transformer autant une équipe. Je me demande souvent comment il a pu se retrouver sans club. Il aurait pu faire toute sa carrière au Real Madrid. Les autres joueurs, dont moi, sommes juste ordinaires. C’est notre complémentarité qui peut nous rendre extraordinaires.’