par vfbrancaleoni@gmail.com

OM : de nouvelles pistes se sont déclarées pour le rachat du club !

Le serpent de mer de rachat de l’Olympique de Marseille refait surface ce mardi.

L’Équipe consacre un gros dossier avec de nouveaux éléments en mains.

Assainissement de la masse salariale, acquisition de la Commanderie en 2013, volonté de récupérer aux groupes de supporters la vente des abonnements en virages... Tous les signaux semblent au vert pour une éventuelle vente de l’OM en ce début de saison. Depuis quelques mois, les actions de Vincent Labrune, qui sait que Margarita Louis-Dreyfus ne serait pas contre cette éventualité, vont dans ce sens.

Kyril Louis-Dreyfus trop tendre pour l’instant

Dans l'entourage du groupe Louis-Dreyfus, le club phocéen est d’ailleurs évalué à 100 millions d’euros mais L’Équipe affirme que le prix de vente ne sera pas un obstacle dans les négociations éventuelles. Surtout si l'acquéreur est solide et ambitieux. Deux ou trois fois par an, le club reçoit ainsi des marques d'intérêt de la part d'éventuels investisseurs. Mais la plupart ressemblent plus à Jack Kachkar... Dans ce cas de figure, qu’en serait-il de Kyril Louis-Dreyfus, le fils de Margarita âgé de 17 ans et qui semble se placer comme un postulant sérieux à l’avenir ? « Il est trop jeune pour remettre en cause le processus enclenché, estime un proche du groupe Louis-Dreyfus. S'il se retrouve un jour à la tête de l'empire et que l'OM n'a toujours pas trouvé un repreneur, alors, ça pourra changer certaines choses. Pour l'instant, non ».

Encore des pistes exotiques 

En attendant, des contacts seraient bien réels avec des possibles repreneurs mais aucune discussion n'a abouti jusqu’à présent. « Nous avons eu des approches venant des pays du Golfe, mais la tendance n'est plus trop à des investissements massifs de leur part, poursuit un proche du groupe Louis-Dreyfus dans L’Équipe. Les Chinois se concentrent sur leur marché intérieur et les Russes sont refroidis par la France. S'ils rachètent un club, ils savent qu'ils auront la brigade financière sur le dos dès le lendemain ». Selon nos confrères, des échanges ont eu lieu avec un groupe américain mais ce dernier ne rentrait finalement pas dans les critères définis par MLD, c'est-à-dire ceux d'une entité capable d'investir vite et fort. La dernière touche arrive d'Inde, mais le groupe Louis-Dreyfus ne semble pas convaincu par le sérieux de l'affaire.

La stratégie de Labrune diffère de celle de MLD ?

Ces derniers temps, a aussi surgi le nom de Mohammed al-Maktoum, émir de Dubaï et beau-père du cheikh Mansour, le propriétaire de Manchester City. Au club, on confirme une approche de Dubaï, il y a quelques mois, mais pour réfléchir à un partenariat sur la formation de jeunes joueurs à l'OM. « Cela dit, bâtir ce genre de relations peut permettre d'autres choses à moyen ou long terme », indique-t-on du côté du club phocéen. Sponsors asiatiques, africains, compagnies pétrolières : les marques d'intérêt pour entrer dans le capital du club existent, sans nécessairement en prendre le contrôle. Labrune n'écarte pas cette solution à court terme, afin d'avoir plus de moyens pour renforcer l'équipe mais ce n'est pas la stratégie de sa patronne. Ouvrir le capital à un actionnaire minoritaire pourrait compliquer les négociations sur une vente du club. Or, pour Margarita Louis-Dreyfus, il s'agit bien de l'objectif prioritaire .

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Pour résumer

Le serpent de mer de rachat de l’Olympique de Marseille refait surface ce mardi. L’Équipe consacre un gros dossier avec de nouveaux éléments en mains.

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