OM : On en sait plus sur le futur équipementier

Dans son édition du jour, La Provence revient sur le dossier du futur équipementier de l’Olympique de Marseille. Si Puma devrait arriver, voici pourquoi Adidas part.

L’information n’a pas encore été officialisée. Et Jacques-Henri Eyraud, le président de l’OM, se garde bien de donner le moindre indice lorsqu’il se rend sur les plateaux de certains médias. Reste que l’accord du club olympien avec l’équipementier Puma devrait àªtre annoncé dans les prochains jours. C’est du moins ce qu’affirme la quotidien marseillais, La Provence, dans son édition du jour. Avec des propos qui ne laissent pas vraiment planer le moindre doute. ‘Hier, comme la veille, ‘JHE’ est resté sourd à nos sollicitations. Le service communication de Puma s’est contenté d’un laconique ‘pas de commentaire’. Plusieurs firmes ont postulé pour reprendre le flambeau, dont l’Américain Under Armour. Mais Puma est bien celui qui est le plus proche de franchir la ligne d’arrivée, d’après plusieurs sources en interne.’

Cet accord, et màªme si il n’est pas avec Puma, entrera en vigueur au terme de la prochaine saison. Car c’est encore et toujours Adidas qui équipera les joueurs olympiens jusqu’au mois de juin 2018. Et La Provence d’expliquer pourquoi la marque aux trois bandes n’a pas été retenue par l’OM pour continuer l’aventure. La raison ? Adidas a changé de stratégie globale depuis 2015 afin de rivaliser avec Nike et a refusé d’installer l’OM dans les confortables sièges de la business class, réservés aux cadors européens. Comme les 98 millions d’euros annuels versés à Manchester United, sur dix ans, ou les 60, donnés au Bayern Munich jusqu’en 2030. Puma, avec 14 millions d’euros annuels offerts chaque année à l’OM, serait encore loin de ces chiffres. Mais permettrait au club olympien d’augmenter ses revenus de 40%. Ce qui, de toute évidence, permettra également au nouvel équipementier de vendre de nombreux maillots. L’OM, depuis cinq ans maintenant, c’est tout de màªme près de 335 000 tuniques vendues chaque saison. Avec des pics à plus de 400 et 500 000 à la toute fin des années 2 000.

L.T.