FC Nantes : 3 raisons de militer pour que Der Zakarian reste au club

Malgré tout, un départ du technicien serait un sacré coup dur pour les Canaris. Voici pourquoi :

1. Parce qu'il est le seul coach à tenir le coup avec Waldemar Kita

Waldemar Kita l'a toujours dit : jamais il n'aura pleine confiance en un entraà®neur. Qu'il s'appelle Michel Der Zakarian ou Carlo Ancelotti. Il ne faut donc pas s'étonner des critiques formulées par l'homme d'affaire franco-polonais dans la presse. En bientôt huit ans à la tàªte des Canaris, Kita aura consommé huit techniciens différents. Avec quatre ans en cumulé, « MDZ » est le seul à avoir tenu plus d'un an. Le seul qui a également récolté quelques félicitations du patron. Un exploit que des techniciens qui ont fait leurs preuves ailleurs (Baup, Rohr ou Furlan) n'ont pas été en mesure de réaliser.

2. Parce que son bilan parle pour lui

Ne soyons pas amnésiques ! Certes, les Canaris sont en difficulté actuellement et le jeu n'est plus aussi séduisant qu'en début de saison. Mais, sur les trois dernières années, Michel Der Zakarian c'est une montée en Ligue 1 en 2012-13, un maintien facilement acquis en 2013-14 alors que tout le monde prédisait l'enfer au FCN et cette saison une situation relativement confortable par rapport à la zone de flottaison màªme si les 42 points ne sont pas encore assuré. Par ailleurs, son arrivée s'est accompagnée d'une véritable montée en puissance au niveau de l'engouement à la Beaujoire. Preuve que son projet est malgré tout parvenu à séduire et à fédérer.

3. Parce qu'il a prouvé qu'il sait travailler dans des conditions délicates

Si, lors de son premier mandat, Der Zakarian s'est vu doter de moyens financiers plus importants, il n'a jamais vraiment eu son mot à dire au niveau du recrutement. Le tandem Kita – Lariepe faisant alors la pluie et le beau temps au club. Sur le deuxième passage, à compter de la saison 2012-13, le président et l'entraà®neur ont su faire table rase du passé ”¦ Mais avec des conditions plus délicates. Déjà , il a fallu convaincre des joueurs de s'éprendre du projet du club pour un salaire compris entre 20 et 50 000€ brut par mois. Des montants dans la moyenne mais assez loin des standards pour accrocher les premières places en L1. Ensuite, il a fallu Å“uvrer sans cellule de recrutement. Enfin, sur l'été 2014 et l'hiver 2015, il a fallu composer sans recrue lors du Mercato. Des conditions que peu de coaches de haut niveau auraient accepté.

Alexandre CORBOZ