FC Nantes : ces grands noms qui ont brillé (ou pas) chez les Canaris...
Avant Lorik Cana, d’autres noms connus ont débarqué chez les Canaris.
Avant Lorik Cana, d’autres noms connus ont débarqué chez les Canaris.
Et le moins qu’on puisse dire, c’est que la mayonnaise a rarement pris ! Tour d’horizon de la dernière décennie durant laquelle un champion du monde et un champion d’Europe ont porté le maillot Jaune et Vert, avant de prendre leur retraite.
Quittant le stade en pleine rencontre après une boulette contre Sedan, il prétexte ensuite, fin avril 2007, avoir été chahuté par des supporters à la sortie de la Beaujoire après une défaite face à Rennes pour s’envoler définitivement de Loire-Atlantique. Depuis, le champion du monde 1998 a troqué ses gants de gardien pour ceux de pilote de course, participant même aux 24 Heures du Mans. Dans le foot, s’il n’a pu éviter la relégation de Nantes en L2, il n’a pas non plus réussi, en 2013, à convaincre les instances nationales de faire monter Luzenac à ce niveau, club dans lequel il s’était investi.
Passé ce tour d’Europe toujours peu concluant, l’intéressé se mue en véritable globe-trotter, enchaîne les miles et file dans les Emirats Arabes Unis où il passe sous les ordres d’Eric Gerets, l’ancien coach de l’OM désormais à Al-Hilal, à Riyad (plus de 100 matches et 53 buts) avant d’aller s’essayer au Qatar (Al Ahli) puis aux Etats-Unis au Los Angeles Galaxy aux côtés d’un certain David Beckham, avant de retourner aux Emirats (Baniyas) et, enfin, de finir chez lui, en Suède, à Mjällby !
Mais, bien vite, il peine à s’intégrer à l’effectif. Chez l’octuple champion de France, il faut dire que la stabilité est toute relative, le club ayant adopté la valse des entraîneurs… Lorsqu’Elie Baup débarque enfin, Klasnic ne semble plus dans les petits papiers du coach à la casquette. Un échange verbal houleux entre les deux hommes dans le bus des joueurs aurait même scellé une rupture quasi définitive. Avec le public, là aussi, le Croate est à la peine. Sifflé malgré 10 buts (dont 2 face à Lyon) inscrits en championnat, il adresse aux supporters un bras d’honneur avant de quitter le club alors redescendu en L2 pour filer en Angleterre (Bolton) puis retourner en Allemagne (Mayence) où il a terminé sa carrière.
Balle au pied ou dans l’art du déplacement, l’intéressé est à la peine, sans compter qu’il accumule les maladresses, si bien que quelques mois après son arrivée, Nantes le prête à Hambourg, avec qui le sympathique scandinave se hisse en demi-finales de l’Europa League. Mais une blessure au pied viendra finalement mettre fin à l’histoire. Du moins, c’est le motif avancé par le FCN pour rompre le contrat, ce que le joueur, lui, a toujours contesté, assurant être encore capable de taper dans un ballon. En définitive, d’expertises médicales en contre-expertises, l’affaire a longtemps occupé la salle du conseil des prud’hommes de Nantes et la plaisanterie a finalement coûté très cher au président Kita.
Mais l’attaquant, qui vient de souffler ses 34 bougies, accuse le poids des années. Trop lent et manquant d’explosivité, il peine à trouver son rythme et son côté donneur de leçons lui vaut quelques inimitiés dans le vestiaire. Après une saison à l’issue de laquelle il n’a trouvé que six fois le chemin des filets, il part en Grèce, finir sa carrière à Kavala.
La suite ne sera pas mauvaise non plus, Wiltord trouvant à huit reprises la route des cages adverses et participant à quasiment tous les matches (38 apparitions) de la saison. Mais cela n’a pas suffi à réinstaller le club dans l’élite. Alors qu’on aurait pu croire, un temps, que la venue de l’ancien international tricolore amènerait dans son sillage celle de son pote et ex-partenaire d’Arsenal Robert Pirès (lui-même en recherche de club à cette époque-là), il n’en fut rien : un an après avoir pris place dans le vestiaire de la Jonelière, Wiltord a finalement vidé son casier et remisé, définitivement, ses crampons aux vestiaires, non sans avoir fait le métier jusqu’au bout, malgré tout.
Charles GUYARD
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Avant Lorik Cana, d’autres stars internationales ont débarqué chez les Canaris. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la mayonnaise a rarement pris !
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