FC Nantes : avenir, jeu à la nantaise, amour du club… les vérités de Der Zakarian

Autour de son avenir, il s'est livré sur plusieurs sujets.

L'utopie du jeu à la nantaise

Contrairement à certains techniciens passés avant lui à la Jonelière, Michel Der Zakarian n'a jamais aimé employé le terme de « jeu à la nantaise ». Est-ce seulement de la provocation ? « Non, c’est un terme que beaucoup de gens emploient, que les supporters emploient, mais moi je sais ce que c’est, le jeu à la nantaise, j’ai grandi ici. Màªme si je n’ai pas connu M. Arribas, je sais de quoi on parle. On peut le retranscrire sur le terrain si on a des joueurs qui se connaissent bien, qui ont les qualités pour, explique-t-il. Or, à§a fait un moment qu’on n’a plus vu cette qualité-là sur le terrain. À l’époque, les joueurs restaient cinq ou six ans ensemble, maintenant tous les six mois à§a change. Recréer, repenser ce football-là avec des joueurs qui arrivent de partout, c’est compliqué car c'est un jeu qui va vite vers l’avant. »

Fier de son présent, flou sur son avenir

En fin de contrat en juin prochain, Der Zakarian ne sait toujours pas de quoi son avenir sera fait. Il sait pourtant sa fierté d'avoir remis le FC Nantes sur les bons rails depuis son retour en 2012. « Sans àªtre prétentieux, par rapport aux moyens que j’ai eus, j’ai réussi les paris qu’on m’avait fixés. Faire remonter le club, deux fois, le maintenir… Après une première expérience, on a refait appel à moi et j’ai à nouveau réussi mon pari, rappelle-t-il lucidement. J'arrive en fin de contrat, comme le reste de mon staff. A priori, je ne sais rien du tout sur son avenir. Je fais mon travail consciencieusement jusqu’au bout, on verra en fin de saison mais on sait qu'en foot il n’y a aucune vérité ».

Un geste unique pour le FC Nantes

Revenu au FC Nantes après des déboires avec le président Waldemar Kita lors de sa première expérience sur le banc, Der Zakarian avoue qu'il a fait son come-back uniquement car il s'agissait de son club de coeur. « Si à§a n’avait pas été Nantes, je pense que je ne serais pas revenu. Nantes, c’est mon club de coeur, c’est là que j’ai appris le foot. Là que j’ai grandi, poursuit-il. J’ai connu ma femme ici, mon grand garà§on est né ici. J’ai des attaches, j’aime la région, j’ai beaucoup d’amis ici. Mais c’est surtout au niveau du football, au niveau du travail, que ce club me plaà®t ».