OL : John Textor reconnaît ses erreurs à Lyon mais charge le système français !
S’il a annoncé qu’il se mettait en retrait de l’OL, John Textor a également fait son mea-culpa, tout en rassurant pour les finances.
C’est une énorme annonce faite ce samedi par John Textor, qui était présent à Philadelphie pour assister à l’élimination de Botafogo face à Palmeiras (1-0) en 8e de finale de Coupe du Monde des clubs. En effet, dans une interview accordée à TV Globo, l’Américain a affirmé sa volonté de s’éloigner de Lyon pour se rencentrer sur le club brésilien qu’il possède également.
« Il est clair que j’ai été meilleur sur le terrain que dans la politique »
« Je vais passer beaucoup plus de temps à penser à Eagle Football de manière globale, et revenir davantage vers Botafogo. J’ai d’excellents associés au sein du Eagle Football Group, des actionnaires qui vont prendre les devants pour gérer des sujets que, honnêtement, je n’ai pas su bien gérer en France. Je suis impatient de me reconnecter avec le Brésil. Tout ira bien là-bas (en France). Nous allons placer un visage fort à la tête du club », a-t-il expliqué.
Textor a reconnu ses torts dans la gestion lyonnaise, qu’il attribue en partie à son incapacité à naviguer dans l’environnement réglementaire français : « Il est clair que j’ai été meilleur sur le terrain que dans la politique en France. Ce n’est pas mon point fort, tout le monde le sait. En tant qu’investisseur américain, m’adapter au système français a toujours été étrange. Mais nous sommes très bien capitalisés. Nous allons investir une somme importante, nous venons de vendre notre part dans Crystal Palace. Nous n’avons aucun problème financier, notre trésorerie n’a jamais été aussi bonne. Mais j’ai commis certaines erreurs qui ont déplu aux autorités, et nous devons les corriger. »
John Textor reste fier du bilan à l’OL
Et malgré les critiques, John Textor conserve une certaine fierté pour ce qu’il a accompli à Lyon : « À Lyon, je suis fier : c’était une équipe en situation de relégation, on les a ramenés en Coupe d’Europe deux années de suite. » Il a conclu en mettant en perspective les résultats globaux de son modèle multi-clubs, insistant sur le fait que tous les objectifs ne peuvent être atteints simultanément.
« Faites attention à ce qui a été annoncé hier. Nous avons été approuvés par l’UEFA dans le processus d’évaluation de durabilité financière. C’est une procédure très détaillée. Donc le fait que nous n’ayons pas été approuvés en France est lié à des éléments spécifiques que j’ai mal gérés, que j’aurais dû mieux encadrer. C’est ça, la réalité du modèle multi-clubs : on ne peut pas gagner tous les matchs dans tous les clubs, tous les jours. »
