L'Assemblée nationale a adopté ce mardi la plupart des points de la "Loi Sport" portée par le député Cédric Roussel. Une loi très positive qui pourrait changer la donne pour la LFP et les clubs français. Décryptage en deux points clés.
Durement impacté par le Covid, le football français devrait prochainement recevoir un gros coup de pouce de l'Etat pour redynamiser sa compétitivité. A l'initiative du député LaREM de Nice Cédric Roussel, la « Loi Sport » a été adoptée ce jeudi en commission à l'Assemblée nationale. Deux points de celle-ci sont très intéressantes pour le foot français.
Tout d'abord, les députés ont donné leur aval à l'extension d'un premier contrat professionnel de trois à cinq ans, offrant ainsi aux clubs la possibilité de mieux sécuriser leurs talents face à des clubs étrangers toujours plus oppressants et prêts à miser tôt sur des jeunes.
Autre amendement adopté : celui permettant la création d'une société pour commercialiser les droits TV et donc de faire entrer des financements privés pour soutenir les clubs. Une demande qui va dans le sens de l'histoire et permettra à la LFP de vendre un pourcentage de la Ligue 1 à un fond privé pour lever des liquidités immédiates comme c'est actuellement le cas en Liga avec le fonds CVC dont la manne profite à 17 clubs sur 20.
Ce texte de loi repassera en lecture à l'Assemblée nationale le 9 février et au Sénat le 16 février...
L'Assemblée nationale ouvre la porte à la possibilité, pour les clubs, à travers le dialogue social, de porter de 3 à 5 ans la durée du premier contrat professionnel chez les jeunes joueurs https://t.co/qA63W2JqOA
— Pierre Rondeau (@PierreR0ndeau) February 3, 2022
L'Assemblée nationale a adopté ce mardi la plupart des points de la "Loi Sport" portée par le député Cédric Roussel. Une loi très positive qui pourrait changer la donne pour la LFP et les clubs français. Décryptage en deux points clés.
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