ASSE : les 3 raisons de croire en la piste Chantôme

Une piste tout à fait crédible et que nous évoquions en exclusivité il y a quelques semaines déjà . Voilà pourquoi on peut y croire.

1. Il correspond au portrait-robot

Si L'Equipe affirme que les Verts cherchent un milieu créatif pour pallier à la blessure de Renaud Cohade, ce n'est pas tout à fait la réalité. En effet, selon nos informations, c'est davantage un profil polyvalent, à la fois défensif et relayeur que le club cherche à récupérer. Si possible en pràªt pour les six prochains mois. Le Parisien, qui risque de voir son temps de jeu baisser encore un peu plus avec les retours en grâce d'Adrien Rabiot et Yohan Cabaye, a totalement le profil.

2. Les intéràªts de tous convergent

Libre dans un peu moins de six mois, Clément Chantôme ne prolongera pas au PSG. Le joueur le sait et aspire à jouer davantage pour rejoindre un bon club l'été prochain. Du côté parisien, on souhaite également se renforcer mais les sanctions du fair-play financier bloquent le club. Notamment l'encadrement de masse salariale. Le départ de Chantôme, màªme en pràªt avec prise en charge d'une partie du salaire, aurait pour effet de dégager un peu de fond. De plus, les dirigeants stéphanois nourrissent d'excellentes relations avec Nasser Al-Khelaà¯fi. Il n'est pas exclu qu'une solution intervienne d'ici une dizaine de jours. Peut-àªtre le 25 janvier prochain, date des retrouvailles entre les deux clubs à Geoffroy-Guichard.

3. Financièrement, ce n'est pas injouable

Le principal point d'interrogation concerne la prise en charge du salaire de Chantôme. En effet, au PSG, le milieu de terrain émargerait à 150 000€ brut par mois selon les estimations. Un montant supérieur au Salary Cap ligérien, fixé à 90 000€ brut par mois. Cependant, comme la venue de Mathieu Bodmer en provenance du PSG l'avait montré à l'hiver 2013, une issue est toujours possible. A l'époque, l'actuel Nià§ois touchait 180 000€ à Paris et avait accepté de consentir à un petit effort pour rejoindre le Forez, le PSG ayant également mis la main à la poche. Economiquement, il y a des solutions.

A.C