PSG : les + et les – de la victoire face à l’OL (4-0)
Les hommes de Laurent Blanc sont restés invaincus pour la 36e fois de suite ce dimanche soir en disposant aisément (4-0) de l’Olympique Lyonnais. Tous les voyants sont au vert, màªme si le début de rencontre n’était pas si convaincant que ne le fut la seconde période. Voici ce qu’il faut retenir de la rencontre.
Points positifs :
– Le grand vainqueur de ce match, c’est Laurent Blanc. Voyant que son habituel 4-3-3 ne permettait pas à ses joueurs de s’extirper du milieu et de la défense très denses de l’OL, le technicien est passé au 4-4-2. Le jeu s’est alors écarté, des espaces se sont créés et Paris a aussitôt étouffé son adversaire, avant d’inscrire deux buts. Un joli coup tactique.
– Une fois encore, les coups de pied arràªtés ont été parfaitement utilisés par Edinson Cavani et ses partenaires. L’Uruguayen réalise sa ‘spéciale’ (appel au premier poteau) pour ouvrir le score. Thiago Silva marquera sur une phase de jeu semblable.
– Ce qui a le plus changé par rapport à la saison dernière, c’est l’état d’esprit de l’équipe. Màªme à 3-0, Cavani ou Lucas continuaient à se battre sur chaque ballon comme si le score était encore vierge. Il y a un an, màªme à 0-0, le PSG semblait s’économiser.
– Un but pour Cavani, deux pour Ibrahimovic, les deux hommes ont bien fait les choses pour se hisser aux deux premières places du classement des buteurs. Le premier joue les tours de contrôle, le second multiplie les appels. En 4-3-3 ou 4-4-2, qui doute encore de leur complémentarité ?
– Marco Verratti a joué sa brillante partition habituelle, Blaise Matuidi a réalisé une excellente entrée à la pause. Et Thiago Silva a inscrit son premier but en Ligue 1 depuis son arrivée !
Points négatifs :
– Paris a mis une grosse demi-heure à poser son jeu. Il n’était alors jamais parvenu à jouer de faà§on verticale ni à trouver ses attaquants lancés vers les buts. Et défensivement, le mouvement des attaquants rhodaniens le gàªnaient, à l’image de cette frappe sur la barre d’Alexandre Lacazette (27e). On l’a vu, le passage au 4-4-2 décidé par Laurent Banc l’a sorti d’un bien mauvais pas.
– Les deux joueurs les plus critiqués du onze parisien, Javier Pastore et Lucas, n’ont pas rassuré leurs supporters. Le premier a erré en première mi-temps, ne sachant où se placer et perdant de nombreux ballons. Son replacement côté gauche gauche l’a quelque peu relancé (c’est lui qui lance Cavani sur le deuxième but). Quant au Brésilien, il a raté de nombreux dribbles, ce qui ne lui a pas permis de se libérer de l’emprise lyonnaise, du moins jusqu’à ce que sa formation se mette à l’abri.
– Thiago Motta est sorti blessé à la pause. Souhaitons pour Paris que son architecte du milieu de terrain, fragile physiquement, ne souffre d’aucun pépin préoccupant.
– L’arbitrage de M. Gautier n’a pas été très favorable aux coéquipiers de Thiago Motta : Pastore a écopé d’un avertissement sévère, un penalty aurait pu àªtre sifflé pour une faute de Bakary Koné sur Cavani (16e) et Rémy Vercoutre, dernier défenseur, aurait dû àªtre exclu sur le penalty obtenu par El Matador. C’est une règle idiote lorsqu’il y a penalty, mais c’est la règle quand màªme.
Bilan : la seule inquiétude qu’on peut avoir concernant ce PSG tient à sa faculté à maintenir un tel niveau tout au long de la saison. Car passée une entame de match moyenne, rien ne pouvait arriver ce soir aux Bleu et Rouge.