PSG : les + et les – de la victoire à Reims (3-0)
Que faut-il retenir de leur prestation ?
Points positifs :
– Le fait que Paris se soit imposé chez la dernière équipe à l’avoir battu illustre les progrès tactiques et psychologiques réalisés d’une saison à l’autre : la formation de Laurent Blanc est désormais capable, mentalement, de faire face à des clubs jouant le match de leur vie. Le fait de conserver autant le ballon (alors que Paris jouait plutôt en contre-attaque l’an passé) lui épargne en outre quelques mauvaises surprises, l’adversaire éprouvant toutes les peines du monde à s’approcher de sa surface.
– Va-t-on enfin cesser de critiquer Lucas ? Le Brésilien s’est à nouveau montré décisif en ouvrant la marque. Sur les trois derniers matches de championnat, l’ancien joueur de Sao Paulo en est à deux réalisations et deux passes décisives. Pas mal pour un simple ‘coup de pub‘ , n’est-ce pas Monsieur Guy Roux ?
– Comme chaque fois au lendemain d’une tràªve internationale, l’entraà®neur Bleu et Rouge Laurent Blanc a pratiqué un important turnover. L’occasion de constater une fois encore que Lucas Digne et Adrien Rabiot sont des titulaires bis, et que Jérémy Ménez est capable de se montrer décisif. Le tout en laissant Edinson Cavani, Blaise Matuidi ou Maxwell au repos. Tout bénef’ pour le technicien.
– Le niveau de jeu de Christophe Jallet inquiétait depuis quelques semaines. Chaque fois qu’il était aligné, l’arrière droit souffrait de la comparaison avec le titulaire Grégory Van der Wiel. Mais à Reims, l’ancien Lorientais a été solide en défense et utile en attaque, puisque c’est de lui que vient le second but de sa formation. Sa meilleure prestation de la saison.
Points négatifs :
– La défense parisienne a montré quelques signes de fébrilité en première mi-temps, comme en témoignent la prise de balle manquée de Salvatore Sirigu à la 43e minute ou un dégagement de la tàªte dévissé par Alex quelques minutes auparavant. Sans conséquences.
– C’est sur coups de pied arràªtés, l’un de leurs points forts habituellement, que les coéquipiers de Thiago Motta ont été le plus souvent mis en danger. À la 6e minute, l’international italien oublie Aà¯ssa Mandi, qui manque de peu de tromper la vigilance de Sirigu.
– Les Parisiens ont connu une petite baisse de régime entre la 60e et la 70e minute, ce qui a permis à Reims de s’approcher à nouveau de leurs cages et d’obtenir un penalty. Qui sait, si Krychowiak avait converti sa tentative, la fin de match aurait peut-àªtre été plus tendue.
Bilan : Paris compte désormais 7 points d’avance sur le LOSC et 8 sur Monaco. Le rythme qu’il impose est tout simplement intenable. Sans réussir la meilleure prestation de sa saison, le PSG a fait preuve de maà®trise et d’efficacité, tout en faisant tourner son effectif.
