PSG : signature d’un mastodonte en vue aux États-Unis !

Après avoir conquis l’Europe sur le terrain, le Paris Saint-Germain est en passe de faire de même sur le plan économique.
Marqué par une éclatante victoire en Ligue des champions face à l’Inter Milan (5-0) le 31 mai dernier à Munich, le PSG à vivre une saison 2024-2025 tout aussi impressionnante sur le plan financier, avec des revenus qui devraient dépasser les 850 millions d’euros.
Présenté devant la DNCG en mai dernier, le PSG avait alors soumis un budget de recettes équivalent à celui de la saison passée, soit 806 M€, un record à l’époque. Mais ce chiffre ne prenait pas encore en compte le sacre européen, ni la participation — et potentielle victoire — au Mondial des clubs. Rien que la Ligue des champions a rapporté au club parisien 144 M€. Une victoire demain en finale du Mondial des clubs face à Chelsea pourrait ajouter jusqu’à 120 M€ de gains supplémentaires (environ 90 M€ en cas de défaite).
Si L’Équipe assure que la totalité de ces revenus ne sera pas intégrée à l’exercice comptable 2024-2025 (certains seront comptabilisés sur 2025-2026), le club prévoit d’inclure environ 50 M€ issus du Mondial : prime de participation, victoires en phase de poules, qualifications en huitièmes et quarts. Ce montant suffira à faire tomber une nouvelle fois le précédent record, dans un contexte où tous les indicateurs financiers sont au vert.
Mais le PSG ne veut pas s’arrêter là. En pleine tournée aux États-Unis, le club a multiplié les opérations de séduction : rencontres avec des stars comme Kevin Durant ou Jimmy Butler, collaborations avec des artistes et des marques locales… Objectif assumé : signer avec un sponsor américain majeur dans les prochains mois. Un contrat XXL qui pourrait faire basculer le PSG dans une nouvelle dimension.
Un enjeu stratégique de taille pour le PSG
Le club n’a pas encore trouvé de partenaire dans certains secteurs-clés, comme l’assurance ou les pneumatiques, pourtant très convoités par les géants du sport US. L’enjeu est de taille : pérenniser son statut de marque mondiale tout en renforçant ses revenus structurels, à l’image de ses recettes « jour de match » qui devraient atteindre 170 M€, un exploit pour un stade de seulement 48 000 places.
Mais tout n’est pas rose. L’arrivée du Paris FC au stade Jean-Bouin, voisin immédiat du Parc des Princes, pourrait limiter certaines activités événementielles lucratives du PSG pour des raisons logistiques et sécuritaires. Cela pourrait notamment remettre en question l’usage de certains espaces du Stade Français pour ses hospitalités lors des grands soirs européens.
Malgré ces obstacles, le club est aujourd’hui en position de force. Pour la première fois depuis des années, le PSG devrait terminer la saison à l’équilibre, voire avec un léger bénéfice. Un tournant historique, à la hauteur de la saison qui l’a précédé. Après avoir dominé l’Europe, le club de la capitale entend désormais régner aussi sur le terrain du business mondial.