ASSE : les 3 choses à retenir de la qualification contre le Beitar (0-0)

Voici ce qu'il faut en retenir.

L'ASSE aussi consistante à dix qu'à onze

La première période des Verts aura laissé l'impression d'une prestation non aboutie pour les Verts, incapables de trouver des bonnes combinaisons malgré deux ou trois situations chaudes. L'entejeu Selnaes – Lemoine laissait sur la fin. Par la suite, en infériorité numérique, les Stéphanois montraient plus d'entrain en ayant notamment plusieurs occasions d'ouvrir la marque sans réussite. Un autre visage qui tranche avec le précédent, où la défense à 5 donnait l'impression de ne pas apporter que des gages de sécurité derrière et un manque de mouvement criant devant.

Moulin est un bon back-up de Ruffier

Alors que l'ASSE gérait son affaire tant bien que mal, Stéphane Ruffier a mis ses coéquipiers en difficulté juste avant la mi-temps. Après un contact avec l'ancien Nantais Itay Shechter dans la surface, le gardien des Verts avait le malheur de se faire justice lui-màªme au sol avec un geste rageur. L'arbitre de la rencontre, alerté par ses assistants, lui collait un carton rouge et obligeait Christophe Galtier à sortir Dylan Saint-Louis pour faire rentrer Jessy Moulin. Solide au poste, le gardien remplaà§ant allait réaliser une seconde période plus qu'honorable. Preuve que le banc stéphanois sait répondre présent quand il le faut.

Ca a bien brûlé en tribunes

De retour de suspension, les Green Angels se sont signalés peu après la demi-heure de jeu en brandissant des dizaines de drapeau palestinien. « La stupidité, c'est le Beitar. La tolérance, c'est mieux », pouvait-on lire en préambule avant que la banderole ne se retourne avec un « tous les racistes sont des bâtards. » A l'occasion de cette manifestation, les GA92 ont brûlé quelques fumigènes et allumé un feu en tribune, obligeant les pompiers à intervenir. Nul doute que ces incidents ne devraient pas rester sans suite.

Julien Perez