par Alexandre Corboz

ASSE : les salaires des Verts en questions

La semaine passée, L’Equipe a enquêté sur les salaires de Ligue 1.

La semaine passée, L’Equipe a enquêté sur les salaires de Ligue 1. Voici ce qu’il en ressort par rapport aux chiffres avancés pour l’AS Saint-Etienne.

Où se situe l’AS Saint-Etienne dans la moyenne de Ligue 1 ?

A sa place ou presque. Septième budget avec 72 M€ (pour une masse salariale hors charges de 32,5 M€), l’ASSE dispose du 8e salaire mensuel moyen brut avec 52 000€ derrière le PSG, Monaco, l’OL, l’OM, l’OGC Nice, les Girondins de Bordeaux et le LOSC. Avec son Salary Cap à 90 000€ brut par mois, l’ASSE paie notamment moins que le Toulouse FC pour Martin Braithwaite (120 000€ par mois) mais se permet de dépasser grâce à sa part variable qui peut représenter jusqu’à 50-60% de la base fixe en cas de résultats très satisfaisants.

Le Salary Cap est-il encore justifié ?

Ne serait-ce que parce qu’il garantit la pérennité du club, on ne peut que le valider. « Dans ce modèle, la notion de risque sportif a été transférée aux joueurs. L’ASSE est le seul club en France à ne pas avoir perdu d’argent depuis sept ans », rappelle Bernard Caïazzo dans les colonnes du quotidien sportif. Ce modèle a, bien évidemment, ses limites. Déjà par le choix des joueurs à recruter, ceux-ci devant se conformer à cette charte de fonctionnement. Ensuite par rapport aux ambitions sportives d’accéder à la Ligue des Champions à moyen terme. Cette année, si on prend les salaires mensuels moyen brut des clubs français qualifiés pour la C1 (PSG, AS Monaco, OL), le plus bas se trouve à Lyon avec 146 000€ et une capacité de monter à 350 000€ maximum pour les « stars ». A un moment donné, il n’y a pas de secret…

Quels sont les primes de performances liées au Salary Cap ?

On distingue plusieurs types de primes à l’ASSE : les primes individuelles, négociées par chacun au moment de la signature du contrat, et les primes collectives. Si les Verts finissent dans les 8 premiers du classement ou brillent en Coupe d’Europe, ils sont rétribués sur les recettes générées. Par ailleurs, il existe une prime de victoire fixée à 2000€ par match et par joueur mais également une prime au challenge (un nombre de points défini sur une série de 5 matches) que les joueurs peuvent décider d’activer à tout moment, trois ou quatre fois dans la saison.

Où se situe Christophe Galtier parmi les entraîneurs français ?

Coach du 7e budget de Ligue 1, Christophe Galtier se retrouve au 8e rang ex-aequo avec le nouvel arrivant au FC Nantes Sergio Conceiçao mais derrière le coach de Guingamp Antoine Kombouaré (5e avec 110 000€ brut par mois). Avec 90 000€ brut par mois, le coach en poste depuis sept ans se situe au maximum du Salary Cap imposé avec la possibilité de récupérer lui aussi une part variable le faisant monter à 2 M€ par an au maximum. Des montants que le technicien n’a pas démenti vendredi dernier en conférence de presse : « Sur mon salaire, on ne s’est pas trompé. On savait qu’il y avait une enquête. Apparemment, elle a été bien menée. Même si je ne peux pas croire certaines sommes, comme le salaire de Stéphane Ruffier. Quant à la part de variable, je précise qu’elle était à la 9e place il y a quelques saisons alors qu’elle est aujourd’hui à la 5e. »

Alexandre CORBOZ

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Pour résumer

La semaine passée, L’Equipe a enquêté sur les salaires de Ligue 1. Voici ce qu’il en ressort par rapport aux chiffres avancés pour l’AS Saint-Etienne.

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