ASSE : Romeyer explique pourquoi le projet socios patine

La faute à un contexte global compliqué selon le président du Directoire.

Lors d'un entretien avec des supporters stéphanois basés dans le nord de la France, juste avant le match Lille-ASSE (1-1) de vendredi dernier, Roland Romeyer est revenu sur un thème qui fédère le peuple vert : l'actionnariat populaire. L'idée serait que, comme en Bundesliga ou dans une partie de l'Espagne, le capital de l'ASSE soit détenu par les supporters afin que ceux-ci aient un réel impact sur la vie du club. Souvent évoqué, notamment quand les dirigeants s'étaient rendus outre-Rhin pour observer le fonctionnement de clubs allemands il y a trois ans, le projet n'a toujours pas vu le jour.

“Mon constat est négatif car l'affluence au stade est en baisse”

Pourquoi ? Roland Romeyer a répondu : “Nous sommes prêts à créer un club de socios mais en passant par une phase d'expérimentation, via, notamment, la carte de membre, peut-on lire sur le site Poteaux Carrés. On en a 30.000, au prix de 5 euros par personne. Il en faudra plus ! Mais je sais que les supporters sont limités en pouvoir d'achat et on ne peut pas faire comme Barcelone ou les clubs allemands. Mon constat est négatif car l'affluence au stade est en baisse. On a plus de mal cette année, il y a moins de monde pour les matches en semaine, on a beaucoup de problèmes pour remplir le stade cette saison. De plus, que faire du capital amené par les socios ?”. Effectivement, avec les 150.000€ annuels ramenés par les socios, il y a à peine de quoi payer le salaire d'un joueur moyen. Pendant deux mois…

R.N.

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