Junior Sambia (MHSC) très courtisé
Junior Sambia (MHSC) très courtiséCredit Photo - Icon Sport
par Alexandre Corboz
MELTING-CLUBS

Strasbourg et le LOSC bataillent pour une ex piste de l'OM, Oudin (Bordeaux) prêt à partir, les USA lâchent Rybolovlev (Monaco)

Si « But ! Football Club » traite en premier lieu l'actualité de certaines équipes de l'élite, nous avons décidé de vous faire un résumé de ce qu'il s'est passé aujourd'hui dans l'autre partie – moins médiatique – de la Ligue 1.

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AS Monaco : les américains ne veulent pas la peau de Rybolovlev

Si l'invasion de l'Ukraine par la Russie provoque une vengeance de nombreux pays contre les oligarques russes soutenant Vladimir Poutine, Dimitri Rybolovlev, le patron de l'AS Monaco, est relativement épargné. Contrairement à Roman Abramovich, le boss de Chelsea, l'intéressé n'est pas contraint de vendre son club... Et cela ne devrait pas changer. S'il était mentionné initialement dans le « Putin Accountability Act » du Congrès américain, Rybolovlev ne figure pas sur la liste des « cibles » oligarchiques russes de l'administration Joe Biden.

RC Strasbourg, LOSC : un cadre de Montpellier visé pour cet été ?

Toujours à l'affût de bonnes affaires, le RC Strasbourg aurait des vues sur un titulaire en fin de contrat à Montpellier. En effet, selon Le 10 Sport, le nom de Junior Sambia (25 ans), milieu et défenseur du MHSC, figure sur les tablettes du club alsacien au même titre que sur celles du LOSC … et, à un degré moindre, de l'OM.

Girondins : Oudin évoque les critiques et son avenir

Dans un entretien à Sud-Ouest ce dimanche, Rémi Oudin s'est longuement confié sur ses deux ans aux Girondins de Bordeaux. S'il ne se satisfait pas de ses prestations depuis son arrivée (« Je peux et je dois faire mieux »), l'ex-attaquant du Stade de Reims reconnaît ne pas trop écouter les critiques : « Je ne regarde pas les réseaux sociaux. Enfin, Instagram ça va mais je reste à bonne distance de Twitter. Sur Twitter, tout le monde parle, certains n'ont jamais joué au foot de leur vie mais sont meilleurs que toi derrière leur ordinateur. Bon, c'est leur droit et on doit l'accepter, sans trop y accorder d'attention, car ça peut déstabiliser ».

Sous contrat jusqu'en juin 2024, l'intéressé a aussi été lancé sur son avenir : « Pour l'instant, je suis ici. Deux ans, c'est long et court à la fois. C'est à moi de faire mon boulot sur le terrain. Aujourd'hui, je n'y pense pas. On n'est jamais sûr de rien dans le foot. Je n'étais pas programmé pour partir de Reims en janvier 2020. Par le passé, j'aurais pu partir à la Fiorentina, ça ne s'était pas fait. On ne sait jamais, il faut se tenir prêt à chaque moment ».

Girondins : David Guion a déjà réussi une partie de sa reconquête

S'il n'a pas encore sauvé les Girondins de Bordeaux de la relégation, David Guion a déjà réussi une première mission par rapport à son vestiaire : convaincre l'entourage des joueurs qu'il était l'homme de la situation. Dans L'Equipe, le conseiller de l'un de ceux-ci a livré un ressenti très positif de l'ancien Rémois, bien moins rustre que Vladimir Petkovic : « Au niveau management et communication, ça n'a plus rien à voir. C'est ce qu'il aurait fallu dès le départ : un mec qui pose d'abord les fondations et monte étage par étage ».

Stade Brestois : le héros de Lens « mitigé » sur sa reconversion

Auteur d'une saison pleine (9 buts, 6 passes décisives), Franck Honorat a vécu une drôle d'après-midi hier face au RC Lens. Unique buteur du Stade Brestois, l'ailier a été utilisé piston droit le temps d'un match dans un système de jeu très défensif mis en place par Michel Der Zakarian.

« On a évolué dans un système qu’on avait essayé en préparation, et qui ne nous avait pas réussis. On a joué intelligemment. Jouer à ce poste était nouveau pour moi : je devais attaquer en veillant à ne pas laisser d’espaces derrière moi. Il a fallu sentir les bons coups. Mon sentiment sur ce positionnement est mitigé : je suis attiré par l’attaque, et si j’attaque trop, je peux me retrouver avec 70 mètres à faire pour revenir en défense, soit beaucoup plus que je joue milieu excentré. Si le coach décide de repartir sur ce système, il faudra que je réussisse à bien gérer cet aspect des choses », a-t-il expliqué, malgré tout prêt à continuer les efforts : « Il ne faut pas avoir honte de notre style de jeu, car c’est celui qui va nous permettre d’atteindre notre objectif ».

ESTAC : Bruno Irles victime collatérale d'un clash supporters – direction sur le cas Batlles ?

Pris pour cible par les supporters de l'ESTAC lors du match face à l'OM (banderoles + chants), Bruno Irles connait des débuts compliqués dans l'Aube. « Les banderoles ? Je suis désolé, je devrais dire qu'elles m'ont touché. Je les ai vues mais elles ne me touchent pas. Je suis resté concentré jusqu'à la 90e minutes », a-t-il glissé.

Sud-Ouest revient sur les raisons de ce désamour ce dimanche et il n'est pas seulement lié aux résultats. En effet, le public troyen repoche à Irles d'avoir pris la suite de Laurent Batlles, parti pour divergences d'opinion et n'acceptant pas les ingérences du City Group dans ses choix. Outre son attitude parfois hautaine, ses choix tactiques et la mise à l'écart de l'ancien capitaine Jimmy Giraudon, Bruno Irles paie le fait d'être un proche d'Erik Mombaerts, le directeur de l'équipe première, installé par le City Group et l'une des causes du départ de Batlles.

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Le Melting-clubs du 6 mars

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