ASSE : Bernard Caïazzo au cœur d’un scandale qui secoue le football français !

Bernard Caïazzo, ancien dirigeant de l’ASSE, est cité dans une plainte pour escroquerie visant la gestion des droits télévisuels du football français, et des liens avec des intérêts qataris.
Dans un article paru vendredi, Ouest-France dévoile qu’une nouvelle plainte déposée par l’association AC! Anticorruption auprès du Parquet National Financier (PNF). Parmi les principaux visés figurent Vincent Labrune, président de la Ligue de Football Professionnel (LFP), et Nasser Al-Khelaïfi, patron du Paris Saint-Germain. Mais aussi plusieurs présidents de clubs, dont Bernard Caïazzo, ex-dirigeant de Saint-Étienne, qui se retrouve cité dans cette affaire complexe.
L’association dénonce une « vaste escroquerie » orchestrée « au profit d’intérêts privés étrangers », principalement qataris, mettant en lumière une « centralisation du pouvoir autour de Messieurs Al-Khelaïfi et Labrune ». Bernard Caïazzo, à ses côtés, est soupçonné d’avoir participé à des manœuvres qui « favorisent certains acteurs au détriment des clubs », notamment dans la gestion des droits télévisuels.
Les primes perçues par Vincent Labrune pointées du doigt
AC! Anticorruption pointe du doigt « la manipulation des droits télévisés », favorisant notamment BeIN Sports et des entités qataries telles que Visit Qatar, au détriment des intérêts financiers des clubs. La plainte évoque également « l’imposition de la société Pitch International LPP, liée à Nasser Al-Khelaïfi, qui aurait contraint les clubs à accepter des conditions désavantageuses ». Parmi les accusations, l’achat du siège de la LFP pour 127 millions d’euros ainsi que les primes perçues par Vincent Labrune font débat, l’association affirmant que « la prétendue baisse de salaire du président de la LFP est un leurre : c’est seulement la part variable qui a été supprimée, son salaire global ayant en réalité doublé ».
L’affaire implique neuf chefs d’accusation graves, allant de « l’escroquerie en bande organisée » à « la prise illégale d’intérêts », en passant par « le blanchiment aggravé », « l’évasion fiscale » ou encore « la violation du droit sportif ». De plus, des doutes sont émis sur la légitimité des élections de Labrune en 2020 et 2024, avec des accusations de pressions exercées sur certains clubs. Le contexte s’enrichira bientôt avec la sortie d’un livre de Romain Molina, prévue le 7 juillet, qui promet de révéler les coulisses troubles du football hexagonal.