C'est l'une des histoires tristes de cette année 2014 dans la rubrique football : promu en Ligue 2, le club ariégeois de Luzenac s'est vu refuser son accession à l'antichambre de l'élite en raison d'un stade jugé non conforme, et ce alors que le Stade Toulousain avait accepté de lui prêter l'enceinte Ernest-Wallon pour les rencontres à domicile.
Le club évolue aujourd'hui en DHR.
Quatre mois et demi plus tard, le président du LAP Jérôme Ducros n'a toujours pas digéré cet épisode. Dans les colonnes de L'Équipe ce vendredi, le dirigeant explique pourquoi il a lancé une procédure contre la Ligue. Et s'estime lésé par rapport à certains clubs ayant eux aussi connus des difficultés extra-sportives, sans pour autant faire l'objet de sanctions aussi sévères.
"Je me sens violé et cocufié. Plus les semaines défilent, plus ce sentiment s'aggrave quand je vois ce qui se passe aujourd'hui à Lens, Valenciennes, Nîmes ou Caen. Fabien Barthez avait raison. Le football français n'est pas propre, mais je n'imaginais pas qu'il était aussi sale. Notre échec à nous est la conclusion d'un minage en règle."
Le président de Luzenac estime ne pas être logé à la même enseigne que certains clubs également victimes de problèmes extra-sportifs.
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