RC Lens : ces 3 pas en arrière entre le match à Nîmes et celui contre Amiens (0-1)

Avec quelques déceptions à la clef.

La bonne impression laissée par le RC Lens lundi lors de sa victoire à Nà®mes a été gâchée par la défaite contre Amiens (0-1) ce samedi lors de la 4e journée de Ligue 2. Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné à Bollaert chez les hommes d’Alain Casanova ?

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Une défense moins sereine

On pourra toujours se dire que la formation Sang et Or n’a concédé qu’un but et que Nicolas Douchez, sur l’ensemble de la partie, n’a finalement pas été mis à contribution plus de deux fois. Mais chaque contre-attaque amiénoise en seconde période, y compris parfois à un contre trois, a suffi à faire descendre le bloc lensois de plusieurs dizaines de mètres. Il manquait un ratisseur pour bloquer la première relance et un peu plus de sérénité au sein de l’arrière-garde, qui a paniqué pour rien, notamment sur coups de pied arràªtés.

Une construction de jeu brouillonne

Où est passée la simplicité, la fluidité aperà§ue lundi soir sur la pelouse du Stade des Costières ? Malgré une possession de balle nettement supérieure à celle de leurs adversaires et une domination territoriale de plus en plus marquée au fil des minutes, jamais les hommes d’Alain Casanova n’ont vraiment semblé capables de faire vaciller le bloc amiénois, sinon sur un exploit individuel de Kevin Fortuné. En cause, un manque de mouvement évident, du déchet technique et beaucoup de mauvais choix aux abords de la surface.

Des déceptions individuelles

Révélation du début de championnat, Fourtuné n’a pas grand-chose à se reprocher. L’attaquant de 27 ans fut le joueur le plus remuant de son équipe. On se demande en revanche où était Mathias Autret, transparent jusqu’à sa sortie à l’heure de jeu. Devenu en quelques semaines la plaque tournante du RC Lens, John Bostock a quant à lui manqué de simplicité et parfois oublié ses partenaires mieux placés, préférant tenter sa chance de loin. Anthony Scaramozzino ou Abdellah Zoubir, qui tricote un peu trop, ont également déà§u.

Sylvain Opair