ASSE – EXCLU Rouyer : «Ce sera compliqué pour Nancy»

Il était donc tout indiqué pour évoquer la rencontre des Verts ce week-end au stade Marcel Picot. Entretien.

But ! Saint-Etienne : En tant que Nancéien de cÅ“ur, comment ressentez-vous cet ASNL – ASSE ?

Olivier Rouyer : Màªme si on n'a pas trop démérité face à Montpellier, on reste sur deux défaites consécutives. Je ne vais pas dire que ce match est primordial pour Nancy vu que toutes les rencontres sont devenues décisives pour nous. Mais l'impératif sera de gagner. Est-ce que je pense que c'est possible ? Je le sens compliqué malgré tout !

Saint-Etienne est invaincu en 2013. Pensez-vous qu'ils peuvent viser le podium ?

Je pense qu'ils seront sans problème dans les cinq premiers mais je les vois davantage entre la 3^e et la 5^e place. Pour les deux premières places, elles sont déjà octroyées au Paris Saint-Germain et à Lyon à mon sens. Après, il y a toujours possibilité d'accrocher Marseille que les Verts reà§oivent en fin de saison. Mais il faudra aussi composer avec Nice, Lille ou encore Bordeaux qui a perdu le week-end dernier mais qui n'est pas loin”¦ On va dire que la troisième place est possible à condition de bien négocier les chocs à la maison face aux gros (PSG, OM) mais également en réussissant un résultat à Nancy ce week-end. Parce que mine de rien, tu n'as pris qu'un point à Reims. Tu ne peux pas te permettre d'en lâcher à Nancy.

Pensez-vous qu'un sauvetage de l'ASNL est encore possible ?

J'y ai cru en début d'année et c'est pour à§a que j'avais posé ma candidature. J'ai désormais des doutes parce que je pense que la défaite contre Reims nous a fait du mal. Avant il y avait une petite euphorie née des deux victoires précédentes. Mais Reims a cassé cette dynamique et pourtant je reste persuadé que mon « copain » Patrick Gabriel est l'homme de la situation pour mener l'opération maintien.

Quand vous avez proposé vos services vous étiez inquiet pour l'avenir à long terme du club ?

J'étais inquiet de ce qui se passait et de la faà§on dont je voyais les choses se passer. Je le suis toujours d'ailleurs. J'avais un sentiment d'inquiétude, de tristesse mais également de révolte. J'en avais marre de voir mon club à la dérive. à‡a me gonflait ! Je voulais me révolter. Amener une prise de conscience dans le club. A la manière de ce que fait Patrick Gabriel aujourd'hui. Nancy, c'est mon club. Mon histoire intime. J'ai été joueur, entraà®neur et je suis toujours supporter. Je ne veux pas le voir tomber.

Recueilli par Alexandre CORBOZ

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