Mercredi, René Girard a été le premier à avoir jeté le pavé dans la marre, mettant en cause l'équité du championnat avec à la tête du PSG Nasser Al-Khelaïfi, qui est également président de BeIn Sport, une chaine qui détient une partie des droits télé de la Ligue 1.
Le coach de Montpellier était remonté contre le calendrier. « L’équité n’y est plus. Je ne dis pas que c’est voulu par rapport au PSG qui aura un jour de plus de récupération que nous mais c’est comme ça. Aujourd’hui on est handicapé et Paris est favorisé. Et je pense que cela va se produire encore d’autres fois » , a expliqué l'entraîneur du MHSC, qui se plaint de la programmation TV de la 6ème journée de Ligue 1. Et qui ajoutait : "C’est pénalisant pour nous, on n’a pas besoin de ça, on n’est pas une grande équipe, on n’a pas un grand effectif. Paris a trois équipes, pas nous. On me dit que ce sont des choix. Mais les choix vont être comme cela jusqu’à la fin de la saison" .
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Seydoux : "Un peu déplacé" de la part de Girard
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Michel Seydoux dirige le troisième club français engagé en Ligue des Champions cette saison. Il ne partage pas l'avis de René Girard. "Je ne vois pas pourquoi il y aurait des conflits d’intérêt avec BeIn Sport, a ainsi déclaré Seydoux. Charles Biétry (le patron de BeIn Sport) a un sens de l’éthique très développé. Je ne me vois pas aujourd’hui faire un procès d’intention. L’ensemble de la Ligue sera bien sûr vigilante, René Girard est dans son rôle, mais ça me parait un peu déplacé" , a fait remarquer le président du LOSC sur RMC. Une polémique qui ne risque que de s'amplifier dans les semaines à venir car le président parisien, Nasser Al-Khelaïfi, a décidé de se présenter lors des prochaines élections au conseil d’administration de la Ligue de Football Professionnel, le 12 octobre prochain.
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A.F.
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