Memphis Depay et Houssem Aouar, le dernier balet du duo.
Memphis Depay et Houssem Aouar, le dernier balet du duo.Credit Photo - Icon Sport
par Alexandre Corboz
ANALYSE

OL - Nice (2-3) : comment Lyon s’est sabordé pour le podium

Alors qu’il menait 2-1 à la pause grâce à un doublé de Karl Toko-Ekambi, l’OL a déraillé face à Nice (2-3) et échoue au pied du podium.

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Alors que le RC Lens faisait le métier en tenant en échec l’AS Monaco à Bollaert, les Gones ont visiblement oublié qu’ils devaient, au préalable, faire le job de leur côté pour se qualifier pour la Ligue des Champions. Certes, il faut saluer le match des Niçois, qui n’étaient clairement pas en vacances avant l’heure au Groupama Stadium mais la défaillance rhodanienne - la 5e de l’année 2021 à domicile - était sans doute celle de trop.

La solidité défensive a fait défaut

Pour ce qui était son dernier match, Rudi Garcia a fait confiance à “son” onze-type. Et on a eu droit aux défaillances habituelles. Défaillances défensives tout d’abord avec des errements dans les couloirs, dans l’axe Marcelo - Denayer, dans l’agressivité au coeur du jeu, des fautes de marquages, des boulevards laissés aux attaquants du Gym… 

On a aussi eu droit aux deux visages d’Anthony Lopes, décisif à deux reprises devant Rony Lopes (20e, 22e), auteurs d’arrêts importants à 1-0 et à 2-1, mais qui n’est pas exempt de tout reproche dans le coup de canon d’Hassane Kamara pour l’égalisation à 2-2 (50e)... Et n’est pas maître dans ses six mètres sur le coup de casque du stéphanois William Saliba (57e).

Depay, un trophée honorifique à la note amère

Coupé en deux sur le terrain, l’OL a une nouvelle fois donné le change devant. Comme un symbole de l’irrégularité qui lui a coûté la C1. Avec deux passes décisives, Memphis Depay a remporté le titre de meilleur passeur de L1 au nez et à la barbe d’Andy Delort. Un ultime tour de piste qui ne consolera probablement pas le Néerlandais, qui aspirait à une autre fin dans sa maison lyonnaise… Sur cet ultime match, on a revu un Karl Toko-Ekambi doublement buteur mais fidèle à lui-même et hors-jeu sur le but du 3-1 qu’il donne à Aouar et que la VAR a finalement refusé.

La VAR les a endormi

La VAR, parlons-en. A la mi-temps, Jean-Michel Aulas, très énervé, s’était ému des décisions contraires de Monsieur Millot. Le référé a eu tout bon dans ses choix, du but validé à Kasper Dolberg au penalty et au but refusé à Houssem Aouar… Mais l’interminable “checking” des actions a clairement cassé le rythme et offert un différé surprenant à cette 38e journée.

Une fin en queue de poisson

Au final, l’OL a manqué son bouquet final. Comme il ressort frustré d’une saison à 76 points, l’une de ses meilleures sur le plan comptable depuis le dernier titre de champion en 2008. L’an prochain, c’est un Lyon en reconstruction et sur un nouveau cycle qui retrouvera l’Europe. Mais ce ne sera que dans l’anonymat du jeudi soir, pas sous les étoiles de la Ligue des Champions. De toute façon, le LOSC, qui fait un très beau champion, le PSG et Monaco méritaient davantage...

 

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Pour résumer

Victime de ses démons, l’OL a manqué le match du podium face à Nice (2-3). Dommage car Lens a fait le boulot contre Monaco...

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