Sur la prise de bec estivale avec André Villas-Boas
« Il y a eu beaucoup d'incompréhension aussi avec l'arrivée dans le paysage de Paul Aldridge. Il a toujours été positionné comme un consultant, ni plus ni moins, qui devait nous aider à mieux comprendre le marché en Angleterre, son évolution avec le Brexit à l'horizon. Je suis toujours surpris de voir les proportions que peuvent prendre parfois des décisions, sinon des paroles. Il faut toujours faire des efforts pour expliquer ce que l'on veut faire, y compris en interne. Paul Aldridge travaille-t-il toujours pour nous ? Oui, oui. Il est basé en Angleterre et il collabore avec Pablo ».
Sur l'avenir d'André Villas-Boas
« Pablo est chargé de ce dossier, il discute avec ses représentants de la façon dont il voit l'avenir, ses projets personnels, sa vision pour le club dans un contexte compliqué. Je souhaite qu'André poursuive son aventure à l'OM. Il apprécie le cadre de vie, il a une personnalité qui va bien avec cette ville, ce club. Et il a, d'abord, des résultats exceptionnels ».
Sur la prolongation de Florian Thauvin
« Ce sera une année importante dans la régénération de cet effectif. Ce sera une de nos priorités, c'est au coeur du projet sportif conçu par Pablo. Je souhaite que Florian continue comme un homme de base de cette équipe. Il a peut-être des aspirations personnelles, financières. Chacun comprendra que la période actuelle nous impose une rigueur extrême ».
Sur le Mercato de janvier
« Le mercato va être difficile, la donne a changé. On espère tous beaucoup de l'Angleterre mais, vu ce qui se passe, y compris en termes de pandémie, là-bas, on est sur une crise profonde et l'entrée en vigueur du Brexit ne va rien arranger. Les marchés ont horreur de l'incertitude et on baigne dedans. Je fais toute confiance à Pablo, qui travaille sur ce mercato depuis plusieurs mois, qui a su déjà démontrer sa créativité cet été ».
Sur la possibilité d'aller vers le recrutement de jeunes
« Marseille est un club pas comme les autres, où la pression est forte. Notre modèle n'est pas un modèle de trading. Il faut trouver le bon équilibre entre des jeunes issus de la formation, une stratégie de post-formation mais aussi l'arrivée de joueurs très expérimentés qui nous apportent de la stabilité ».
Sur les rumeurs de ventes
« Frank McCourt a-t-il envisagé de vendre l'OM ? Non. Et c'est dommage que des pseudo-tentatives, très vite avortées, n'aient pas été davantage démasquées par vos confrères. À l'OM, nous voyons, de temps à autre, des bandes désorganisées fondre sur nous. Ce sont les coalitions baroques d'anciens salariés licenciés, de dirigeants à la retraite qui pensent que l'OM leur appartient toujours, de supporters ultras exclus du stade, de prestataires écartés, de politiques locaux en mal de notoriété, d'anciens joueurs frustrés de ne pas avoir décroché de contrat avec le club. On regarde ça avec beaucoup de distance ».
Pour résumer
Discret ces derniers temps, Jacques-Henri Eyraud a pris la parole dans deux médias amis pour évoquer la situation de l'OM à tous les niveaux.