PSG : Sarkozy, Qatar… les révélations surprenantes sur le rachat du club

PSG : Sarkozy, Qatar… les révélations surprenantes sur le rachat du club
But ! Football Club
28 janvier 2015

Le rachat du Paris Saint-Germain par le fonds souverain qatari QSI en juin 2011 a été entouré d'un certain mystère et de quelques zones d'ombre, décryptées ce mercredi par France Football. Le dossier semble avoir été suivi au plus haut niveau de l'à‰tat.

Le fonds souverain qatari QSI a racheté le PSG au fonds d'investissement américain Colony Capital en juin 2011 pour quel montant exact ? C'est la question centrale que s'est posée France Football dans son édition du jour en y apportant une réponse claire : bien plus que ce qui était annoncé. Dans un courrier daté du 28 juin récupéré par nos confrères, il est notamment spécifié que la valeur totale du rachat de 100% des actions du Paris-Saint-Germain appartenant à la société Colony Capital s'élève… à 76 M€. Celle lettre de Qatar Sports Investments détaille également les besoins en trésorerie du club pour boucler le « budget de fonctionnement » et procéder à « l'achat de joueurs pour la saison 2011-12 », avec un total de ces besoins qui s'élève à 131 M€.

Cette version apporte ici un éclairage inédit sur les conditions du rachat du club de la capitale puisqu'elle vient tailler en pièces la version officielle. En effet, pour des raisons à la fois stratégiques et politiques, les acteurs s'étaient mis d'accord pour communiquer autour d'une vente réalisée en deux étapes et pour un montant global de 69 M€ mais ce seraient bien 76M€ qui ont été nécessaires pour mettre la main sur le club parisien, un montant réglé en une seule fois. Pourquoi diable avoir caché ce détail » ?

Le rôle intrigant de Nicolas Sarkozy

Nul ne le sait vraiment, sans doute pour rassurer la France sur la venue d'investisseurs exotiques, directement liée au monde politique ? Il semblerait que oui. « Les négociations ont parfois été très difficiles, mais elles ont été beaucoup plus souples sur la fin. Le prix de vente de 70%des actions a été âprement discuté. Mais les 30%restants n'ont fait l'objet d'aucune discussion, leur prix nous a été imposé. A-t-on voulu sauver le soldat Bazin et le dossier a-t-il pris une dimension politique à un moment donné ? C'est possible, oui », glisse un intervenant des négociations.

C'est à ce moment-là qu'apparaà®t l'ombre de Nicolas Sarkozy. Son nom a déjà été lié au dossier, ce n'est pas nouveau. So Foot est d'ailleurs formel : màªme si un rendez-vous entre Bazin et lui à Versailles ne figurait pas à l'agenda officiel, le président parisien s'est rendu à l'à‰lysée le 25 avril 2011, soit quelques jours avant l'officialisation du rachat définitif du PSG. « Il était en petite forme », selon nos confrères, sans doute parce que les choses ne se déroulaient pas comme prévu. Pour Charles Villeneuve, par exemple, le doute n'est pas permis. Bazin a profité de son entregent et le président de la République s'est impliqué dans ce dossier. De là à donner son rôle précis, c’est toujours aussi flou…

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