OM : les 5 plus belles remontadas européennes
Icon Sport
Dukla Prague-OM (1-0 ; 0-2 a.p.), saison 1969-70
Pour sa troisième expérience européenne, l'OM franchit enfin un tour ! Pour cela, il doit lutter pendant 120 minutes contre les Tchécoslovaques du Dukla, qui connaissaient un début de saison très décevant. Un doublé de Charly Loubet (15e, 92e) offre la qualification aux Phocéens, le soir même où le mythique Gunnar Andersson décède en pleine rue en se rendant au stade !
Icon Sport
Lech Poznan-OM (3-2 ; 1-6), saison 1990-91
Pas vraiment un exploit car les Polonais étaient deux tons en dessous. Mais en cet automne 90, les Marseillais ont beaucoup de mal à se faire à la méthode Beckenbauer (qui a remplacé le très apprécié Gérard Gili) et ils enchaînent les contre-performances, dont une défaite qui fait tache à Poznan. Bernard Tapie pousse un immense coup de gueule et les Olympiens déroulent au retour, portés par un grand Philippe Vercruysse, auteur d'un triplé. Pour justifier leur défaite, les Polonais prétendront avoir bu un jus d'orange frelaté...
Icon Sport
La Corogne-OM (2-0 ; 1-5), saison 2005-06
La deuxième plus belle remontada de l'histoire phocéenne. En plein mois d'août, l'OM dispute la finale de la Coupe Intertoto face à La Corogne. A l'aller, il s'incline logiquement (0-2). Au retour, dans un Vélodrome chaud-bouillant, Franck Ribéry ouvre le score dès la 5e minute mais le Depor égalise dans la foulée (9e). Puis, l'ailier est expulsé en même temps qu'un adversaire (12e). Le match est heurté et les Espagnols se retrouvent même à 9 dès la 22e. Ils tiennent bon jusqu'à la 65e et le deuxième but marseillais, signé Méïté, qui aurait dû être refusé pour un ascenseur du défenseur. Après, c'est la folie ! Niang et Oruma marquent trois fois dans le dernier quart d'heure pour un carton final (5-1) et Robert Louis-Dreyfus dansant en claquettes dans le rond central pour le seul titre de son ère (1996-2009) !
Icon Sport
Borussia Dortmund-OM (2-3), saison 2011-12
Là, on triche un peu. Mais ceux qui s'en souviennent ou, mieux, qui y étaient, pardonneront facilement cet écart. Pendant 36 minutes, l'OM est passé à la moulinette par le tourbillon schwarzgelb de Jürgen Klopp. Les hommes de Deschamps encaissent deux buts, le Westfalenstadion chante fort, on se dit que ça va tourner à la correction. Et puis, dans l'autre match, l'Olympiakos inscrit un 2e but contre Arsenal à la 36e, qui condamne le BvB à la dernière place, synonyme d'élimination européenne. Le chaudron allemand cesse d'un coup de chanter et son équipe de jouer. Les Marseillais en profitent : Rémy réduit l'écart juste avant la pause puis Ayew offre l'égalisation à la 85e et Valbuena la victoire d'une frappe lumineuse en pleine lucarne à la 87e. L'OM réalise l'exploit et se qualifie pour les 8es de finale de la C1. La dernière fois à ce jour qu'il a franchi le tour de poules...
Icon Sport
RB Leipzig-OM (1-0 ; 2-5), saison 2017-18
La plus belle de toutes. Un scénario incroyable dans un Vélodrome en fusion. 0-1, 3-1, 3-2 et enfin 5-2, à la dernière seconde, avec un but d'Hiroki Sakai, le jour de son anniversaire, dans une cage désertée par le gardien allemand, monté sur l'ultime corner de la rencontre. La vue des buts, avec ce stade qui tremble de plaisir, est à chaque fois un régal. On ne demande rien d'autre ce soir contre le Panathinaikos !