PSG - Basaksehir : ce détail qui a fait éclater la polémique raciste au grand jour
Si la polémique raciste survenue entre le PSG et l’Istanbul Basaksehir a éclaté au grand jour, on le doit finalement au huis-clos instauré depuis le début de la crise sanitaire.
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C’est une histoire dont le monde du sport se serait bien passé. Pourtant, une polémique à relent raciste a bien eu lieu hier lors du match de Ligue des champions entre le PSG et l’Istanbul Basaksehir. Reportée à ce soir (18h55), la rencontre restera à jamais dans l’histoire puisqu’un arbitre (le 4e) a provoqué son interruption (14e minute) en raison de propos racistes à l’encontre d’un homme de couleur, Achille Webo. Sebastian Colțescu, puique c’est de lui qui est incriminé, a accordé ses premiers mots à ProSport : « J’essaye juste d'être bon. Je ne lirai aucun site ces jours-ci. Quiconque me connaît sait que je ne suis pas raciste ! J'espère au moins ça. »
« Cet arrêt va marquer un tournant et peut-être l’histoire »
Olivier Dacourt, lui, a un avis bien tranché sur la question et ne supporte plus le moindre doute lié de près ou de loin au thème du racisme. « De ces propos scandaleux de l’arbitre roumain est né un acte fort. Cet arrêt va marquer un tournant et peut-être l’histoire. Tout ça est regrettable mais on a vu quelque chose de grand et beau avec la réaction unanime de tous les joueurs », a-t-il réagi dans L’Équipe. L’ancien milieu de terrain de l’AS Rome a également mis l’accent sur un détail qui a permis de révéler cette affaire sordide au grand jour : le huis-clos, imposé par la crise sanitaire.
« On a tout entendu ! »
« Quelque part, heureusement que ce match était à huis clos parce qu’on a tout entendu ! On est obligés de croire les joueurs, a-t-il poursuivi. Si ça avait été dans l’ambiance du Parc, avec 45 000 spectateurs, ces paroles n’auraient pas fait autant de bruit. Cela aurait été parole contre parole entre Webo (l’adjoint visé par les propos) et le corps arbitral. Cela n’aurait sûrement pas tourné de la même façon. On voit là, en direct, ce que des joueurs peuvent rapporter parfois de certains échanges… C’est malheureux mais il y a une part de vérité qui éclate. Tout ça n’est pas passé inaperçu. »
Le huis-clos instauré depuis le début de la crise sanitaire a permis à la polémique raciste entre le PSG et l’Istanbul Basaksehir d'exploser aux yeux du monde.